M.L est une innocente étudiante à l’Université de Ouagadougou. En séjour à Koloko (localité située à la frontière du Mali), elle rencontre des occupants d’un camion-citerne en panne qui appartient à une société bien connue de la place, qui plus travaille bien et beaucoup pour sa ville natale.
A la demande d’un occupant du véhicule (qui se prénommerait Mohammed Nikièma), M.L lui vient en aide (argent de poche et frais divers). De retour à Ouagadougou, elle est contactée par le prénommé Mohammed Nikièma qui avait pris ses références pour lui demander encore un service. Cette fois-ci, il s’agissait de lui emprunter sa moto pour aller percevoir son salaire dans les locaux de la société.
Affairée ce jour-là, M.L lui donna la moto JC de sa voisine. C’était le 31 décembre et depuis lors plus de nouvelles de Mohammed Nikièma. M.L de guerre lasse, après maintes recherches, finit par se rendre à la société où prétendait travailler Mohammed Nikièma. Grande fut sa surprise quand elle appris que le sieur Mohammed Nikièma est inconnu dans cette société.
Le directeur général de l’entreprise, informé de la mésaventure de M.L réglera son problème en lui achetant une moto pour sa voisine. La vie est dure au Faso et les escrocs ont de plus en plus des ressources. Méfions-nous donc et prenons certaines précautions quand il s’agit de venir en aide à des personnes qu’on ne connaît pas. Surtout pour des messieurs tels Mohammed Nikièma qui, selon elle, est « un bon parleur qui présente bien ».
Sidgomdé
Sidwaya
