Actualités :: Salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) au Burkina : Le (...)

Le Premier ministre Albert Ouédraogo, a présidé ce lundi 11 juillet 2022, au sein de la primature, une rencontre de négociation entre le gouvernement et le Conseil national du patronat burkinabè. Les échanges ont porté sur une possible hausse du Salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG).

Au sortir de la rencontre, le ministre de la fonction publique, du travail et de la protection sociale, Bassolma Bazié, a contextualisé le processus qui a mené à ces négociations. Elles s’inscrivent, dit-il, dans le cadre de la mise en œuvre d’un point de revendications de l’Unité d’action syndicale (UAS) dans son cahier de doléances de 2021, portant sur l’augmentation du SMIG.

Il a souligné que cette revendication est en conformité avec la convention 301 qui a été signée par la Haute Volta, aujourd’hui Burkina Faso. Elle stipule en ses articles 3 et 4 que chaque Etat qui l’a ratifié, doit procéder à intervalles réguliers, à une réévaluation du SMIG. Cela, en vue de l’adapter aux conditions de vie des travailleurs et à l’inflation nationale. Une fois que cette revendication a été introduite, l’UAS a proposé une fixation à 60 000 FCFA.

Au milieu, Bassolma Bazié a insisté sur le fait que l’économie fonctionne par injection, il est donc nécessaire d’augmenter le SMIG pour qu’il y ait une augmentation de la consommation des travailleurs

L’option de la négociation

Il faut noter que la convention prône une négociation entre les acteurs, avant d’aboutir à une quelconque augmentation. « Une réévaluation du SMIG tient compte certes de l’inflation, mais aussi des capacités des différentes entreprises », a affirmé Bassolma Bazié. Il a poursuivi en disant qu’en voulant placer les travailleurs dans une position confortable, il ne faudrait pas créer des effets revers. Le ministre a salué la disponibilité du patronat, qui a montré son esprit d’ouverture et sa disponibilité sur le sujet. Il a également rappelé qu’il s’agit d’une faîtière, d’où l’intérêt de les laisser se concerter en attendant de prendre une décision consensuelle.

Les parties prenantes à la rencontre

Selon le représentant du patronat, Harouna Toguyeni , la rencontre a permis de faire des propositions dans les deux sens. Il a confié qu’aucun accord n’a encore été trouvé en ce qui concerne le futur montant du SMIG. Il a dit prendre conscience de cette attente des travailleurs.

Le porte-parole de la délégation, Harouna Toguyeni (au milieu), est le vice-président du patronat, chargé du dialogue social

« Nous avons besoin de salariés très motivés. Nous avons aussi besoin qu’au niveau du pays, les ressources des travailleurs puissent augmenter pour continuer à booster l’économie. Mais il faut tenir compte de la santé financière des entreprises, elles ne peuvent pas tout concéder. Elles ont des charges, les dépenses doivent se faire de manière proportionnelles, au risque de déséquilibrer l’entreprise », s’est-il exprimé.

En rappel, le SMIG en vigueur au Burkina Faso est fixé à 30 684 FCFA.

Samirah Bationo
Lefaso.net
Crédit photo : DCPM/ Primature

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