Actualités :: Burkina/Pastoralisme : Une approche innovante pour une transhumance (...)

Ce mardi 14 juin 2022 se tient à Ouagadougou, la restitution de l’étude « Une approche territoriale et anticipatrice pour une transhumance apaisée. Illustration à la frontière entre le Togo et le Burkina Faso ». C’est une étude financée conjointement par la FAO et la Coopération suisse dans le cadre du projet « Mobilité pastorale transfrontalière et prospective territoriale pour la paix et l’intégration ».

Ce sont au moins 50 millions de personnes qui vivent de l’élevage au Sahel. Un élevage qui repose en grande partie sur le pastoralisme et donc la mobilité du bétail à la recherche de pâturages. Malheureusement les multiples attaques terroristes ont entraîné un déplacement massif des pasteurs et agropasteurs du Sahel vers les pays côtiers avec par moment des conflits transfrontaliers. « Ces déplacements massifs du bétail vers ces sites d’accueil créent des tensions entre les différents utilisateurs de ressources naturelles notamment liées aux dégâts causés aux cultures, mais également à l’installation souvent anarchique des agriculteurs obstruant ainsi le parcours des animaux », explique Ibrahim Alassane Ouédraogo, qui a représenté le représentant de la FAO au Burkina Faso à la cérémonie.

Une vue des participants à l’atelier

C’est donc pour faire face à cette situation et pour renforcer les mécanismes déjà mis en place par les autorités locales, que la FAO, la Coopération suisse et leurs partenaires dont le CIRAD, ISRA, CDD, RECOPA, ont initié une approche anticipatrice permettant d’aboutir à une stabilité et à une cohésion sociale entre les différentes communautés d’éleveurs et d’agriculteurs à la frontière entre le Togo et le Burkina Faso contenue dans l’étude « Une approche territoriale et anticipatrice pour une transhumance apaisée. Illustration à la frontière entre le Togo et le Burkina Faso ». Il s’agit d’une approche innovante de prospective territoriale mise en œuvre en 2019-2020 à la frontière entre le Togo et le Burkina Faso.

Cette étude s’inscrit dans le cadre du projet « Mobilité pastorale transfrontalière et prospective territoriale pour la paix et l’intégration ». Il s’agit d’un projet qui a pour objectif de permettre aux acteurs locaux et aux décideurs de replacer le pastoralisme dans le développement transfrontalier et de s’extraire des tensions actuelles en imaginant différents futurs pour leur territoire. Le projet vise également à offrir des espaces de concertation et une formation à des experts locaux représentatifs de plusieurs facettes de la population du territoire transfrontalier et à formuler des propositions d’actions concrètes pour une transhumance apaisée, en se centrant sur l’amélioration de la coopération transfrontalière, la gouvernance locale et la sécurité.

Ibrahim Alassane Ouédraogo, représentant la FAO à la cérémonie

A en croire le directeur de cabinet du ministre de l’agriculture, des ressources animales et halieutiques, Karim Konseimbo, « Cette approche permet aux acteurs locaux et aux décideurs de replacer le pastoralisme dans le développement transfrontalier, à travers des espaces de dialogues entre les différents experts locaux du territoire transfrontalier maîtrisant déjà l’outil pour une meilleure gouvernance de leur territoire. »

L’atelier de restitution qui se tient ce 14 juin 2022 sera l’occasion de présenter à la cinquantaine de participants, les résultats de l’étude et leurs prolongements dans les dialogues local et régional sur la coopération transfrontalière et la transhumance apaisée. Cet atelier constitue aussi un cadre d’échanges sur les besoins et les visions des acteurs du Burkina Faso.

Photo de famille

L’exécution de l’étude et sa restitution s’inscrivent dans les missions du département de l’Agriculture, des ressources en eau et de l’environnement de l’UEMOA sur les thèmes du renforcement de la gouvernance en matière de conservation et de valorisation durable des ressources naturelles, de gestion des ressources naturelles transfrontalières et de promotion d’un environnement sain et durable dans l’espace communautaire. L’atelier contribuera également au programme de promotion du pastoralisme au sein de la FAO, ainsi qu’au programme d’appui du bureau régional de la Coopération suisse à la gouvernance transfrontalière.

Justine Bonkoungou
Lefaso.net

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