Actualités :: Marche du 22 janvier 2022 : Un journaliste blessé à Ouagadougou dans des (...)

Comme on pouvait s’y attendre, les manifestants n’ont pas eu le temps de se regrouper ce samedi 22 janvier 2022 pour la marche. En effet, les voies d’accès à la place de Révolution étaient quadrillées par des éléments de la gendarmerie nationale.

Il est 8h06 quand, de loin, on constate la gendarmerie nationale prendre position sur l’avenue Monseigneur Thevenoud, devant la direction de l’état civil et de la population, à Ouagadougou.

Les passants sont systématiquement arrêtés et fouillés partiellement. Les non manifestants, sur leurs motos, sont redirigés vers d’autres destinations.

Des blocus érigés par les manifestants

Des blocus sont par la suite érigés sur la voie entre les sièges des compagnies de téléphonie Telecel et Moov.

« C’est déplorable, au lieu de réprimer les voleurs de la République, c’est nous qu’ils viennent réprimer », lance un manifestant retranché au terrain en face de la Cathédrale.
A 10h05, la Compagnie républicaine de sécurité (CRS) lâche les premières grenades lacrymogènes. Les manifestants dispersés se regroupent à certains endroits. Un renfort de deux pickup remplis de policiers débarque sur le front, en face de la Maison du peuple. Juste devant l’intersection de Telecel et Moov, des barricades qui avaient été érigées de façon spontanée, sont dégagées par la CRS après avoir bien-sûr pris le temps de disperser les manifestants à coup de gaz lacrymogène.

Hibrahim Compaoré, journaliste de la télévision LCA, dans les courses poursuites, a reçu une bombe lacrymogène au niveau du bras. Blessé, il a été secouru par un manifestant. Une ambulance l’a ensuite conduit à l’hôpital Yalgago Ouédraogo avec l’aide des agents de la Croix-Rouge.

Il faut noter qu’il y a plusieurs fronts. Celui en face de la Maison du peuple, celui en face du gouvernorat et de la Bourse du travail, un autre en face de la mairie.

En rappel, les organisations de la société civile (OSC) sont dans les rues ce samedi 22 janvier 2022 pour, disent-elles, protester contre les sanctions prises par la CEDEAO contre le Mali, l’insécurité grandissante au Burkina Faso. Certains manifestants réclament la démission du président du Faso.

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