Actualités :: Burkina : La jeunesse partagée entre le Sommet Afrique-France à Montpellier (...)

Le Sommet Afrique-France 2021 et le Forum national des jeunes 2021 se tiennent pratiquement aux mêmes dates ; 5 au 9 octobre à Montpellier pour le premier et du 7 au 9 octobre à Koudougou (à une centaine de kilomètres de Ouagadougou) pour le second rendez-vous.

C’est sous un nouveau format que se tient le Sommet Afrique-France 2021, tourné uniquement vers les « acteurs du changement » (créateurs, entrepreneurs, chercheurs, intellectuels, artistes, sportifs, influenceurs…). C’est un format qui « veut questionner et redéfinir les fondamentaux de la relation entre la France et le continent africain en écoutant la jeunesse, en répondant à ses interrogations et en créant un nouvel espace de dialogue orienté vers l’avenir ». Les principales propositions feront l’objet d’un échange lors d’une plénière entre le président français, Emmanuel Macron et des jeunes africains, ce vendredi 8 octobre, clou du Sommet.

A ce rendez-vous, participe une quarantaine de Burkinabè parmi lesquels, des jeunes. La participation de cette dernière frange sociale (jeunes) ne rencontre pas l’assentiment du Conseil national des jeunes du Burkina, au cœur du Forum national des jeunes qui a ouvert ses travaux le jeudi 7 octobre. Le président de la faîtière des jeunes, Moumouni Dialla, a exprimé la situation sur sa page Facebook par un message de protestation adressé à l’ambassadeur de France au Burkina.

« Monsieur l’Ambassadeur, il nous a été donné de constater que le Sommet France-Afrique en cours ne s’est pas conformé à cette nouvelle donne. En effet, ni les autorités nationales, ni la représentation nationale des Jeunes qu’est le Conseil National de la Jeunesse du Burkina Faso n’a été informé du choix des Jeunes qui participent au dit Sommet. Ceux-ci ont été désignés selon une procédure que seuls les organisateurs connaissent. Monsieur l’Ambassadeur, Nous marquons notre désapprobation envers cette manière de faire qui ne s’inscrit pas dans la nouvelle forme de gouvernance ouverte en phase d’implémentation au Burkina Faso, car en plus du fait que ça porte atteinte à la légitimité des institutions républicaines, cela entame la dynamique de coordination et d’orientation des actions de la jeunesse portées par la représentation nationale des Jeunes », peut-on lire.

Une situation qui intervient dans un environnement général africain de plus en plus hostile à la politique française en Afrique, sentiment porté surtout par la frange jeune.

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