Actualités :: Femmes : plus d’engagement en politique

Du 2 au 5 novembre 2005, des femmes issues de diverses associations ont reçu une formation politique destinée aux femmes alphabétisées et femmes leaders. Cette formation visait à impliquer davantage la femme dans la chose politique. Elle a été financée par la Coopération suisse et s’est tenue à la direction régionale de la Promotion de la femme des Hauts-Bassins à Bobo-Dioulasso sous la direction de l’association « Sirayiri ».

« L’objectif de ce projet, c’est de donner des connaissances politiques aux femmes des campagnes notamment, en rapport avec les élections rurales parce que les femmes alphabétisées constituent pour nous un poids et ont beaucoup de potentialités pour participer à la gestion de la cité », affirme Mme Kadidia Tall, initiatrice du projet de formation. Le constat est qu’il y a peu de femmes engagées en politique.

Aussi, les femmes alphabétisées et leaders peuvent, selon Mme Tall être l’avant-garde pour apporter rapidement des changements quant à la participation et au nombre de femmes à des postes politiques au niveau rural et pour les législatives de 2007. Les participantes à la formation ont ainsi reçu des notions sur la démocratie, la citoyenneté, le genre et la politique, la négociation.

Elles ont également appris comment concilier la vie de famille, la vie professionnelle et la politique. Formées comme formatrices, elles ont désormais la responsabilité de démultiplier cette formation au niveau de leur base et d’atteindre un maximum de femmes.

C’est une démarche qui vise à pousser les femmes à aller en politique, à militer, à s’engager et à chercher à entrer de façon valable en politique en montrant leurs capacités.

D’autant plus que, se convainc Mme Tall : « nous avons beaucoup de femmes qui, au niveau civil, familial sont très valables mais qui ne sont pas intéressées par les choses politiques ». Son souhait est que les femmes cessent de se faire coopter pour entrer en politique ou avoir un poste politique parce que, dit-elle : « si on vous place, vous devenez esclave, vous ne pouvez pas dire tout ce que vous voulez et vous ne pouvez pas parler au nom des femmes ».

Les femmes doivent donc entrer en politique d’elles-mêmes, battre campagne pour obtenir des postes et pouvoir ainsi parler au nom des femmes. Cela suppose que celles qui sont déjà engagées en politique soient soutenues par les autres.

Urbain KABORE

Sidwaya

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