Conformément aux dispositions du Code électoral, la Commission de validation des dossiers de candidature à la présidentielle du 22 novembre 2020 au Burkina Faso a entamé, ce mardi 6 octobre 2020 à Ouagadougou, les travaux d’analyse des dossiers enregistrés par la Commission électorale nationale indépendante (CENI).
Ce sont au total 23 dossiers qui seront examinés par l’équipe constituée à cet effet et dirigée par Newton Ahmed Barry, président de la CENI.
L’article 129 du Code électoral stipule que cette commission, mise en place par la CENI, est « chargée de s’assurer de la présence effective des documents requis pour les dossiers de candidature et de leur validité », reprend la direction de la communication de la CENI.
Outre le président de la CENI, la commission comprend chacun des candidats qui ont déposé leur dossier auprès de la CENI (ou leurs représentants). La commission est assistée d’un représentant du ministère chargé de l’Administration du territoire et d’un représentant des services du Trésor public.
- Vue de quelques prétendants au palais présidentiel à la cérémonie de lancement des travaux
Le travail consiste donc à évaluer et examiner la validité des pièces. Selon les explications, à ce stade, un dossier incomplet ne peut être complété par un candidat. Seule est admise l’autorisation de procéder au remplacement d’un élu ayant parrainé plus d’un candidat (un élu ne doit parrainer qu’un seul candidat). Dans ce cas, les candidatures parrainées doivent s’atteler à trouver chacune un autre parrain et ce, dans un délai de 24 heures.
« Tout à l’heure, à huis clos, nous allons appeler dossier par dossier, nous allons vérifier si le dossier est complet et si toutefois les pièces y sont conformes. (…). Après cette étape, c’est la campagne. Ceux qui seront retenus battront campagne. Ceux qui ne seront pas retenus iront s’occuper de ce dont ils avaient l’habitude », a expliqué le président de la CENI, Newton Ahmed Barry.
La liste provisoire des candidats à la présidentielle du 22 novembre 2020 sera publiée le 10 octobre 2020, les éventuels recours seront de la compétence du Conseil constitutionnel. La liste définitive sera donc arrêtée après ce quitus du Conseil constitutionnel.
O.L
Lefaso.net
