Actualités :: APP/BURKINDI : Adama COULIBALY investi candidat pour l’élection (...)

« Face aux défis sécuritaire, sanitaire et de la cohésion sociale, renforçons l’APP/BURKINDI pour une alternative crédible en vue de réaliser les aspirations de l’Insurrection populaire d’Octobre 2014 et de refonder l’espoir de l’unité africaine » est le thème du premier Congrès ordinaire de l’APP/Burkindi, tenu ce samedi 29 aout 2020, à Ouagadougou. Les militants et sympathisants ont investi Adama Coulibaly candidat de l’APP/Burkindi pour l’élection présidentielle de novembre 2020. Aussi, ils ont analysé la vie du Parti, mené des réflexions sur la situation internationale, sur les défis sécuritaire, sanitaire et la cohésion sociale. Mais aussi sur la situation de l’Afrique et l’impératif de la solidarité entre peuples et de l’Unité Africaine.

Alors qu’il abordait la réalité politique en cours au Burkina Faso, Adama Coulibaly s’est interrogé sur la versatilité et la dispersion de la classe politique, de même que sur la sincérité quant au fond de certains de ses dirigeants.

Parlant des acteurs politiques, il a expliqué que sur la question des alliances, « nous avons souhaité dès 2018 la création d’une Opposition politique autonome pour combattre la confiscation bipolaire de la scène politique nationale par l’APMP et le CFOP ».

Entre autres, APP/BURKINDI a laissé entendre que son objectif demeure la constitution d’un Front patriotique pour la conquête et l’exercice vertueux du pouvoir par une nouvelle génération de femmes et d’hommes politiques.

Le 1er congrès de l’APP/BURKINDI s’est inscrit dans la dynamique d’une réflexion globale du parti depuis sa création, selon les termes du président dudit parti Adama Coulibaly. Alors qu’il plantait le décor lors son allocution devant une foule haranguée, il a laissé entendre : « notre parti est le parti du peuple, créé par le souffle de la volonté populaire fortement exprimé par l’Insurrection populaire d’Octobre 2014 ». Ce qui fait de ce parti, à l’entendre dire, un parti patriotique, républicain, panafricain, cohérent, à l’écoute du peuple et des autres acteurs de la vie politique.

A l’origine de l’alliance de l’APP/BURKINDI , Adama Coulibaly a expliqué qu’il s’agit de construire une alliance de combat qui a abouti à la Coalition rupture avec 5 partis. Ceci avec pour objectif de fédérer les forces patriotiques autour d’une plateforme politique commune pour l’orée 2020, année électorale, et sur la base d’une charte éthique de gouvernance.

« Nous avons suspendu notre participation à la Coalition rupture le 10 août, pour respecter notre engagement patriotique de rupture véritable aux plans symbolique et politique » a martelé Adama Coulibaly. Avant d’ajouter notre participation à l’ONA qui est un regroupement revendicatif circonstanciel et non une alliance ou union politique, c’est « pour dénoncer le non-respect de la Constitution à travers la non- implication des partis non affiliés à l’APMP ou au CFOP, sur les concertations politiques d’intérêt national. C’est le seul et unique objet de l’ONA. »

Sur le plan international Adama Coulibaly a expliqué que le monde « ne semble plus tout à fait sûr, nulle part ».

A ce sujet, il dit avoir analysé que le virus corona qui est parti de Wuhan a colonisé le monde entier, sans compter les révoltes populaires partout, guerres civiles en Syrie, Afghanistan, terrorisme endémique au Sahel, l’explosion meurtrière et dévastatrice de la moitié de Beyrouth, la violation de constitutions pour un 3e mandat en Guinée et en Côte d’Ivoire, etc.

Au plan national, le président Adama Coulibaly regrette que malgré l’élan historique du peuple en 2014 et 2015 pour aspirer à un changement profond et réel au profit des populations brimées et exploitées, le pays demeure confronté à d’énormes difficultés au plan sécuritaire, judiciaire, politique, social et économique.

Finalement, le président Adama Coulibaly a été investi candidat de l’APP/Burkindi pour l’élection présidentielle de novembre 2020. « En tout état de cause, le peuple veut du changement, et nous sommes l’alternative crédible. C’est le sens de notre engagement de gauche patriotique et panafricaine, pour la constitution d’une vraie force à même de balayer toutes les forces rétrogrades de prédation et de pillage éhonté », pouvait-on l’entendre dire.

E.K.S/

Lefaso.net

Me Sankara : Challenger ou figure de proue... (...)
Syndicat burkinabè des magistrats : Combattre la (...)
Vient de paraître : “La CENI : l’expérience burkinabè” de (...)
Mouvanciers du Faso : "Des postes ministériels ? Nous (...)
Philippe Ouédraogo, candidat du PDS/CDS : “Je suis déçu (...)
FFS - Convergence de l’Espoir : La reconnaissance aux (...)
Après sa large victoire du 13 novembre : Que fera Blaise (...)
Démocratie burkinabè : Nécessité du combat permanent
Harouna Dicko : "L’opposition a été piteusement (...)
Conseil constitutionnel : Aucun recours enregistré
Résultats provisoires : Les matches dans le match
Présidentielle : "Le choix des électeurs n’était pas (...)
Présidentielle : Un manque de marketing politique
Présidentielle 2005 : Le président de la CENI fait la (...)
Bureau N°1 de l’emploi : Le 162e votant était Blaise
Présidentielle 2005 : La CENI fait le point aux (...)
Présidentielle 2005 : Déclaration initiale du groupe (...)
Dialogue : Pour qui trichent les fraudeurs ?
Laurent Bado à Koudougou : “Si j’avais voulu, j’étais le (...)
Scrutin du 13-novembre : Et s’il y avait ballottage (...)
Nayabtigungu C. KABORE : Le candidat « peinard » (...)

Pages : 0 | ... | 10584 | 10605 | 10626 | 10647 | 10668 | 10689 | 10710 | 10731 | 10752 | ... | 12495


LeFaso.net
LeFaso.net © 2003-2023 LeFaso.net ne saurait être tenu responsable des contenus "articles" provenant des sites externes partenaires.
Droits de reproduction et de diffusion réservés