Actualités :: Burkina Faso : Léonce Koné démissionne du CDP

Dans une lettre datée du 25 juin 2020, Léonce Koné, membre du Bureau politique national du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), a annoncé au président d’honneur, Blaise Compaoré, sa démission du parti. En effet, il a opté, depuis février 2019, de soutenir la candidature de Kadré Désiré Ouédraogo pour l’élection présidentielle de 2020.

Cette décision intervient après la désignation d’Eddie Komboïgo, candidat de l’ancien parti majoritaire pour l’élection présidentielle d’octobre prochain. « Je ne nourris aucune hostilité personnelle envers Eddie Komboïgo. Mais je considère que dans la phase difficile que traverse le Burkina Faso, il n’est pas doté des aptitudes personnelles et des qualités de leadership nécessaires pour inspirer et conduire le redressement dont notre pays a si cruellement besoin », a clarifié Léonce Koné dans la lettre adressée au président d’honneur du CDP, Blaise Compaoré.

Convaincu que Kadré Désiré Ouédraogo est la personne qu’il faut pour gouverner le Burkina Faso, il a rappelé les atouts de celui-ci. « Il a la volonté et la capacité d’apporter des changements bénéfiques dans la gouvernance du pays, en réalisant la réconciliation nationale, en restaurant l’autorité de l’Etat, et en mettant en œuvre des politiques adaptées à la complexité, à l’urgence, à la gravité des défis actuels », a-t-il relevé.

C’est aussi pour éviter de se retrouver dans une situation équivoque et forcément critiquable au regard des textes du parti que Léonce Koné a décidé de quitter le CDP.

Tout en exprimant aux militants du parti son regret de voir s’achever ainsi le compagnonnage qu’ils ont forgé sur le terrain de la lutte politique, il a salué le courage, la persévérance et la constance dont la grande majorité a su faire preuve durant les dernières années « en surmontant une adversité extrême, pour assurer la survie du parti et la relance de ses activités ». Ce qui a permis au CDP de réaliser des performances héroïques aux dernières élections législatives et municipales, selon lui.

Dans la dynamique de l’alliance électorale qui est en cours de constitution entre les partis et candidats d’opposition, il n’exclut pas le fait qu’ils soient amenés à engager encore des combats politiques ensemble.

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