:: Recherche et innovation : Une étude pour un meilleur devenir du Burkina (...)

Ouagadougou a abrité le jeudi 5 décembre 2019, l’atelier de restitution de l’étude sur la recherche et l’innovation. Il s’agit d’une étude prospective pour un Burkina meilleur d’ici à 2050.

Premier du genre, l’atelier qui a réuni des chercheurs confirmés et débutants a été l’occasion de présenter les résultats des prospections dont l’objectif est de garantir au Burkina Faso un meilleur avenir d’ici à 2050.

« Nous avons fait la synthèse des tendances-groupes qui guident l’avancée et la structure du Burkina Faso. Plusieurs perspectives ont été faites à l’issue de cela. Dans une seconde étape, on a projeté en 2050 afin de voir quelle peut être l’évolution de cette tendance du groupe. Et qui peut faire la recherche afin que cette tendance aille dans le sens d’une évolution favorable du Burkina Faso », a expliqué Jean Noël Poda, l’un des experts qui ont conduit la recherche.

Impliquer les populations

L’étude détermine les sujets de recherche, le mode d’implication des populations dans la conduite de ces recherches, la promotion et la prise en compte des résultats dans l’élaboration des politiques publiques. « On a demandé que dorénavant les thèmes de la recherche partent des acteurs productifs c’est-à-dire les populations. Les chercheurs doivent avoir un contrat d’objectif en ce sens que le résultat doit correspondre à une attente et sa mise en œuvre doit aller dans le sens même de la production de résultats », a ajouté l’expert.

Convaincue que la recherche scientifique peut être “un puissant moteur de développement”, l’Union européenne a accepté d’accompagner l’initiative en finançant la recherche. C’est du moins ce qu’a affirmé Dominique Dumet, représentante de l’Institut de recherche pour le développement (IRD) au Burkina Faso.

« Cet atelier a parlé de la recherche, du monde de la recherche et de l’importance de la financer. Aujourd’hui, on sait que la recherche est un puissant moteur de développement et un moyen de trouver des solutions aux nombreux défis (santé, éducation, sécurité). On a réalisé une étude basée sur les connaissances scientifiques pour dégager les tendances actuelles, et des solutions pour promouvoir davantage la recherche », a-t-elle indiqué.

A l’issue des travaux, un document proposant des pistes de solution pour un avenir sûr du Burkina a été adopté et sera mis à la disposition des gouvernants.

Jacques Théodore Balima
Lefaso.net

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