Actualités :: Burkina Faso : "Comment faire pour aider un gouvernement qui n’arrive pas à (...)

"Depuis l’arrivée au pouvoir du MPP (Mouvement du peuple pour le progrès) et alliés, les gens se regardent en chiens de faïence, la cohésion sociale est mise à mal", déplore le président de l’Union pour le progrès et le changement (UPC), Zéphirin Diabré, intervenant ce samedi, 9 novembre 2019 à Abidjan au cours du meeting de la section ivoirienne de son parti.

En plus des prières, recueillements et récolte de Fonds, la rencontre a également été celle de partage d’informations de la direction politique nationale avec ses compatriotes militants de Côte d’Ivoire sur la situation qui prévaut au Burkina.
Sur ce point, les interventions ont fait la part belle aux défis auxquels fait face le Burkina, notamment l’insécurité.

Pour le parti, si l’on peut dire que le terrorisme n’est pas propre au pays, il n’en demeure pas moins qu’il y a une incapacité des dirigeants à faire face aux colbtas actuels du pays. Il décèle un manque de leadership des dirigeants.

"Comment faire pour aider un gouvernement qui n’arrive pas à s’aider lui-même ?", s’interroge Zéphirin Diabré pour qui, tout ce qui a été dénoncé et a conduit à l’insurrection populaire est aujourd’hui réunit et même pire.

Pour lui donc, les dirigeants actuels "ont besoin d’une bonne insurrection électorale qui va les mettre tous à la retraite pour permettre au pays de commencer à travailler sérieusement. (...). Les Burkinabè vont donner le pouvoir à l’UPC, parce qu’ils se sont réveillés de la tromperie de 2015 (référence faite à l’élection présidentielle de 2015 qui a conduit le candidat du MPP au pouvoir)", indique le chef de file de l’opposition politique au Burkina Faso. Et ce, après s’être incliné, une fois de plus, devant la mémoire des victimes et rendu hommage aux Forces de défense et de sécurité.

Le premier responsable du "parti du lion" a donc appelé l’ensemble des Burkinabè à resserrer les rangs, raffermir la cohésion sociale et l’unité nationale pour surmonter les difficultés de l’heure du pays. C’est en cela également qu’il prône le pardon et la tolérance entre les Burkinabè.

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