Le Réseau Education de qualité par le bi-plurilinguisme a tenu ce vendredi 19 juillet 2019 à Ouagadougou sa première assemblée générale ordinaire. Bilan de l’année écoulée et adoption du programme d’activités des douze prochains mois étaient au menu de la rencontre.
Les langues nationales peuvent contribuer à faciliter l’apprentissage dans les écoles au Burkina Faso. Telle est la conviction de seize organisations de la société civile œuvrant à la prise en compte de ces langues dans le système éducatif national.
Afin d’atteindre leurs objectifs, ces OSC ont mis en place, le 20 juin 2018, le Réseau Education de qualité par le bi-plurilinguisme (REB) dont l’une des missions est de promouvoir les langues nationales dans le système éducatif burkinabè. Après un an de fonctionnement, les OSC membres de cette structure faîtière se sont retrouvées à Ouagadougou pour faire le bilan de leurs activités. « Nous avons fait le bilan moral et financier parce que des choses ont été faites au cours de l’année », a indiqué Dieudonné R. Zaongo, président du Conseil d’administration du REB.
Les premiers pas pour le REB
Pour le premier responsable du Réseau Education de qualité par le bi-plurilinguisme, sa structure a travaillé à obtenir une reconnaissance officielle. « Cela lui donne la légalité de mener des actions sur le terrain », a-t-il ajouté. Les membres du Conseil d’administration ont aussi tenu cinq rencontres au cours de l’année afin d’élaborer un plan d’actions pour l’année prochaine. Selon le président, des membres du réseau ont aussi participé à des rencontres sur la promotion des langues nationales dans le système éducatif burkinabè. Pour réaliser ces activités, le REB a déboursé des ressources financières. « Nous avons aussi fait le bilan financier de nos activités », a ajouté Dieudonné R. Zaongo. L’assemblée générale a aussi servi de cadre d’analyse des demandes d’OSC qui désirent adhérer au REB.
L’année passée a été bien remplie en termes d’activités selon le président du Conseil d’administration. Et l’année à venir promet d’être tout autant remplie. « Nous avons également vu comment faire pour que le gouvernement implique davantage les langues nationales dans l’enseignement et les activités », a-t-il ajouté. Pour y arriver, les membres du Réseau Education de qualité par le bi-plurilinguisme ont déjà leur petite idée et il ne restera plus qu’à la mettre en application.
La cérémonie s’est déroulée en présence du chargé de mission au ministère de l’Education nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales, Adama Tamboura, représentant le premier représentant du département.
Jacques Théodore Balima
Lefaso.net
