Actualités :: Journées scientifiques de l’enfance : Un moment de partage des connaissances (...)

« Investir dans l’enfance pour capitaliser le dividende démographique », c’est sous ce thème que se tient, du 19 au 22 mars 2019 à Ouagadougou, la 2e édition des journées scientifiques sur l’enfance au Burkina. Prennent part à ces journées scientifiques, des démographes, sociologues, économistes, juristes pour enfants, etc. Ils viennent du Burkina Faso, du Bénin, du Niger, du Canada et de la Belgique. Cette 2e édition est placée sous le parrainage du ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, en partenariat avec l’UNICEF. La cérémonie d’ouverture a eu lieu ce mardi 19 mars.

S’interroger sur l’enfance afin d’œuvrer à améliorer continuellement les conditions de vie des enfants est une activité intellectuelle importante, car, comme le disait Dietrich Bonhoeffer, « pour tester les valeurs morales d’une société, il suffit de regarder comment elle traite ses enfants ». C’est sur ces affirmations que le président de l’Université Ouaga 1 Pr-Joseph-Ki-Zerbo, le Pr Rabiou Cissé, a planté le décor de son discours afin de montrer l’enjeu de la question du développement de l’enfant dans un pays.

Car, selon lui, certes, l’Etat burkinabè et l’ensemble des acteurs du domaine de l’enfance œuvrent à donner des réponses aux préoccupations qui touchent les enfants mais force est de constater que malgré les progrès enregistrés, des défis subsistent et des préoccupations nouvelles se présentent. C’est pourquoi, dit-il, l’organisation de cette 2e édition des journées scientifiques est à saluer. Car c’était un vœu émis à la 1re édition pour sa pérennisation et c’est désormais chose faite, parce qu’elles ont été institutionnalisées et se tiendront tous les deux ans, a-t-il fait savoir, précisant qu’elles permettront de partager des connaissances et des pratiques de terrain.

Au programme de cette 2e édition des journées scientifiques sur l’enfance au Burkina Faso, il est prévu, entre autres, 28 communications réparties sur sept séances avec des thématiques variées, à savoir les normes sociales et le développement de l’enfance à travers le cycle de vie, sa protection, sa santé, son état nutritionnel et bien sûr son éducation et sa formation.

En plus de ces communications, une conférence inaugurale sur le thème des journées « Enfance et dividende démographique : quels liens ? » et une représentation de quelques résultats récents de l’ISSP sur « le travail des enfants dans la zone de production cotonnière et les violences faites aux enfants au Burkina Faso » sont également prévues. A cela s’ajoutent deux tables rondes, l’une sur « Regards croisés sur les droits de l’enfant dans un contexte sécuritaire précaire » et l’autre sur les « Conditions de vie des enfants en milieu périurbain : défis et perspectives ».

Démographes, sociologues, juristes, etc. participent aux journées scientifiques

Fédérer les efforts

Pour le directeur adjoint de l’ISSP, Georges Guiella, les journées scientifiques ont la particularité de regrouper beaucoup d’acteurs de tous les domaines afin de trouver des solutions aux problèmes posés et, ce, à travers des échanges d’idées ou de recherches que certains pouvaient ne pas avoir. Ce qui permet de faire en sorte que les acteurs du terrain puissent se les approprier pour mettre en œuvre certaines interventions ou rectifier certains programmes ou encore peaufiner certaines thématiques, etc. C’est aussi l’occasion de regrouper tous les acteurs autour d’une même table, ce qui permettra de fédérer les efforts, les actions, les interventions et les politiques.

Très peu de données dans le domaine de l’enfance

Selon la représentante de l’UNICEF, Dr Anne Vincent, 53% de la population burkinabè est âgée de moins de 18 ans, dont 24, 4% d’adolescents (10-19) et sa croissance démographique annuelle est estimée à 3,1%. Une croissance démographique rapide qui, selon elle, se traduit par un écart accru entre demande et offre des services sociaux. Or, il y a très peu de données sur des sujets relatifs à la question.

Des données qui sont indispensables pour la résolution des problèmes notamment le travail des enfants, l’éducation, la nutrition, etc. C’est donc ce qui a motivé l’UNICEF à soutenir ces journées afin d’avoir des données dans le cadre de la programmation de ses actions, a révélé sa représentante. Tout en soulignant que c’est un partenariat gagnant-gagnant qui permettra d’impacter le domaine de l’enfance au Burkina Faso.

Yvette Zongo
Lefaso.net

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