Actualités :: Gestion des bassins transfrontaliers : 150 jeunes d’Afrique de l’Ouest mènent (...)

La cérémonie de clôture de la session parlementaire des jeunes des bassins transfrontaliers des pays de l’Afrique de l’Ouest s’est tenue le vendredi 26 avril 2024, à Ouagadougou, après trois jours de travaux (du 24 au 26 avril). Cinquante jeunes ont participé à cette rencontre en présentiel et 100 en ligne.

Cette rencontre de 72 heures avait pour objectif de contribuer au renforcement de l’engagement des jeunes des bassins transfrontaliers de l’Afrique de l’Ouest en faveur de la coopération transfrontalière, pour faire de l’eau un vecteur de paix et de développement durable.

100 jeunes ont participé en ligne.

La session parlementaire des jeunes des bassins transfrontaliers des pays de l’Afrique de l’Ouest, qui a réuni des participants de quinze pays, est l’initiative d’un consortium composé du Parlement national de la jeunesse Burkinabè pour l’eau en tant que chef de file du consortium, du Réseau béninois du parlement mondial de la jeunesse pour l’eau, du Parlement national de la jeunesse pour l’eau du Togo, du Parlement national de la jeunesse nigérienne pour l’eau, du Parlement de la jeunesse pour l’eau du Sénégal et du Parlement de la jeunesse pour l’eau du Ghana.

À cette rencontre, des décideurs ont également été présents.

« La mobilisation des ressources fait de la jeunesse un porte-flambeau pour faire le plaidoyer au niveau des partenaires techniques et financiers qui sont à mesure de pouvoir soutenir les initiatives dans ce secteur. Que ce soit au niveau étatique ou des initiatives de la jeunesse, il faut mener des actions sur le terrain et faire le plaidoyer pour que ce secteur soit une priorité afin de répondre aux besoins des communautés, surtout en ce qui concerne la question du partage des eaux », a argumenté le représentant du consortium, le Burkinabè René Bayili.

René Bayili a fait la promesse que les jeunes parlementaires feront des actions concrètes sur le terrain.

Une thématique inspirée de l’actualité

L’Afrique de l’Ouest compte onze bassins hydrologiques qui traversent les frontières nationales. La majorité des ressources en eau des États d’Afrique de l’Ouest, prises séparément, ont leur origine hors des frontières nationales, d’où la question de la répartition équitable des ressources et de la coopération entre les nations en amont et en aval. Cette coopération est réalisée à travers les autorités des bassins fluviaux transfrontaliers. Cinq de ces autorités couvrent actuellement les cinq plus grands bassins transfrontaliers d’Afrique de l’Ouest. Ces bassins subviennent aux besoins de la plupart des populations. Les zones humides telles que les lacs et les plaines inondables, partagées par les pays voisins, fournissent des services écosystémiques comme l’approvisionnement en nourriture et la réduction des effets des inondations et de la pollution. Cependant , la croissance démographique, le changement climatique, un développement peu maîtrisé et le manque de gouvernance exercent des pressions de plus en plus fortes sur ces eaux transfrontalières et mettent à mal tous les avantages qu’elles procurent.

Les jeunes ont formulé des recommandations à l’endroit des décideurs et des autres acteurs.

C’est à partir de ce constat que le consortium a décidé de mener la réflexion autour du thème : « Gestion des bassins transfrontaliers en Afrique de l’Ouest en contexte d’insécurité et de crise climatique pour favoriser une prospérité partagée : enjeux, défis, perspectives, implication et contribution de la jeunesse ».

C’est le ministre de l’Environnement, de l’Eau et de l’Assainissement du Burkina Faso, Roger Baro, qui a été le président de la session parlementaire des jeunes des bassins transfrontaliers des pays de l’Afrique de l’Ouest.

Dr Bouraima Kouanda a promis que les recommandations issues de la rencontre vont être prises en compte par le ministère de l’Eau.

À la cérémonie de clôture, il s’est fait représenter par le secrétaire général dudit ministère, Dr Bouraima Kouanda. Il a confié que « nous avons accueilli cette session parlementaire avec beaucoup de satisfaction et d’enthousiasme. C’est une très belle initiative. Nous avons eu de très belles communications durant ces trois jours, ce qui a permis aux jeunes d’acquérir des connaissances. Cela va leur permettre de jouer pleinement leur rôle et de contribuer, dans leurs pays, à lutter contre toutes les difficultés en matière de mobilisation de la ressource en eau. L’apport des jeunes peut se faire à plusieurs niveaux », a-t-il signifié.

Les jeunes doivent être des acteurs actifs du changement, a lancé Moustapha Harouna.

L’UNICEF, un allié

Le chef de file des partenaires techniques et financiers de la session parlementaire des jeunes des bassins transfrontaliers des pays de l’Afrique de l’Ouest est l’UNICEF. Son représentant, Moustapha Harouna, a manifesté toute sa satisfaction suite aux résultats obtenus durant ces trois jours. « Si nous sommes présents, c’est pour manifester notre soutien et et encouragements à l’ensemble des parlementaires engagés. Nous croyons en eux et nous pensons qu’ils constituent le fer de lance de l’Afrique de demain. À travers ces consultations, nous sommes en train de les accompagner à créer un cadre de collaboration au niveau de la région. Cela va permettre de passer du discours aux actions », a-t-il déclaré.

À noter qu’à l’issue de la session parlementaire, six jeunes parlementaires pour l’eau prendront part au 10e Forum mondial de l’eau afin de participer à la proposition de la déclaration de jeunesse, renforcer la veille citoyenne juvénile et l’implication des jeunes dans les instances de prise de décision au niveau international. Ce forum est prévu du 18 au 24 mai 2024 en Indonésie.

Voir les recommandations ici

SB
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