La Coordination des amis de la démocratie (CAD) était face à la presse, le 21 mai dernier, pour parler de son fonctionnement et de sa vision sur l’état de la démocratie burkinabè.
D’entrée de jeu, le coordonnateur de la CAD, M. Darankoum Abdou Rasmané a fait remarquer que depuis l’amorce du processus démocratique dans les années 1990 au Burkina Faso, "de nombreuses réformes politiques et institutionnelles ont été enclenchées avec des effets certains". Il cite en exemple, les nombreuses élections qui se sont déroulées.
Mais la CAD estime cependant que malgré cette situation, de nombreux efforts restent à fournir pour faire face aux insuffisances relevées.
Ces insuffisances sont essentiellement relatives à l’ignorance des textes régissant les élections à cause de l’analphabétisme, de l’enclavement. Il y a aussi la non-maîtrise du sens et de la manière de voter, des conflits fratricides liés à l’appartenance, à des partis politiques différents. La création de la CAD se justifie alors par la volonté de combler ces insuffisances.
Dans cette perspective, la CAD entend mener des activités visant à contribuer à l’alphabétisation de la population, à apporter des innovations au système éducatif, à contribuer à une véritable culture de la paix. La CAD est composée de nombreuses associations de la société civile et entend lancer officiellement ses activités le 28 mai prochain à Fada.
Arsène Flavien BATIONO (bationoflavien@yahoo.fr)
Sidwaya
