Le nouveau tube d’Amity Meria a de quoi plaire aux mélomanes d’ici et d’ailleurs. Neuf (9) titres de haute facture aux thèmes variés, sur supports cassette, DVD, et VCD, avec un clip pour chaque morceau. Un must.
Cette voix suave et limpide est reconnaissable à mille lieues. La voix de Amity Meria, mise en valeur par un fond musical authentiquement africain. Un son nature, traditionnel, mais d’une indéniable modernité. Le tout étant mis au service de l’humanisme, de l’humanité tout simplement.
Amity célèbre la joie et le bonheur. Elle chante l’amitié, l’humilité, le respect de la personne humaine. Comme toute conscience africaine, l’artiste appelle l’Unité africaine de ses vœux, déplore les malheurs de notre continent ("Farafini"), souhaite que les enfants d’Afrique mettent au devant l’esprit de tolérance pour "se donner la main" et construire le bonheur.
Tel est l’esprit positif, le souffle d’inspiration qui anime les neuf (9) titres dont le nouvel album est compressé. Mais n’allez pas croire que cette talentueuse artiste se prend pour le nombril du monde. Non ! nous dit Amity Meria, "Maaya" n’est pas un album de consécration". Il y a encore un chemin à faire, parce qu’il faut sans cesse tendre à mieux faire. D’où l’auto dérision qui transparaît dans un morceau comme "Haminako" ("Mon regret") : Une comédie musicale où la belle Amity prétend qu’elle ne sait pas danser, mais chanter, ça oui ! Et elle chante bien.
Pour dire qu’en définitive, tout n’est que vanité, "Dieu seul est gloire !" cette confession de foi, elle la chante dans "Matigui" (" le Tout Puissant"). Mais il y a aussi "Djonni" pour dire que "Tant que tu vis, tu dois t’attendre à tout". Ou encore "Wantanla", sur le thème des confidences en amitié, etc.
Ecoutez donc le sens de ces morceaux, il va au-delà des vaines mélodies.
Amity Meria a présenté son nouveau produit mardi dernier "en famille", au cours d’un cocktail de presse. Le public des mélomanes burkinabè et au-delà appréciera certainement cette œuvre qui tient absolument la piste.
Sibiri SANOU
Sidwaya
C’est en 1990 qu’elle décide de voler de ses propres ailes avec la sortie de son premier album récompensé l’année suivante par le deuxième prix dans un concours local et une tournée nationale. La sortie en 1993 de "Dabari" vient confirmer le talent de la jeune burkinabè, titulaire d’une maîtrise en art du spectacle qui a fait du combat des femmes, la paix, les enfants, la prostitution et l’unité africaine ses thèmes favoris.
http://www.culture.gov.bf/M.C.A.T/monde_arts/musiciens/amety_meria.htm
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