Actualités :: 11-Décembre : Stabilité et paix sociale

En septembre dernier, le Burkina Faso a accueilli avec éclat le Sommet des chefs d’Etat de l’Union africaine sur l’emploi et la lutte contre la pauvreté. C’est avec le même éclat qu’il a accueilli en novembre 2004, la rencontre des chefs d’Etat et de gouvernement de la Francophonie. L’organisation de manifestations d’une telle envergure serait impossible si la stabilité et la paix sociale n’existaient pas.

On comprend dès lors le président du Faso, Blaise Compaoré quand à l’occasion de la remise du rapport 2003 du Conseil supérieur de l’Information, il a félicité la presse nationale et internationale pour avoir contribué fortement au succès du Xe Sommet de la Francophonie.

On le comprend toujours quand à l’occasion de la fête nationale, le 11 décembre 2004, il a félicité les Burkinabè pour la générosité dont ils ont su faire preuve lors des Sommets de septembre et de novembre ainsi que pour l’accueil empreint de chaleur réservé à nos hôtes.

Ce n’est pas la première fois, nous dira-t-on, que le Burkina Faso organise avec succès de grandes manifestations. D’accord. Mais il n’est pas superflu de le souligner comme l’a fait le chef de l’Etat qui y trouve manifestement des motifs de satisfaction et des raisons d’espérer pour le renforcement de la culture démocratique. La stabilité et la paix sociale constituent les fondements essentiels du développement et de la démocratie, a affirmé Blaise Compaoré.

Les Burkinabè se souviennent sans doute des secousses sociopolitiques qui ont failli, après les douloureux évènements de Sapouy, ébranler durement les institutions de la République. Mais les vertus du dialogue et la maturité des Burkinabè l’ont emporté sur les démons de la haine et de la désunion. La désormais Journée nationale de pardon vient nous rappeler que le peuple a suffisamment de trésor de sagesse pour surmonter les difficultés.

La stabilité et la paix sociale dont a fait cas le président du Faso ne sont pas le fruit d’un décret. Elles sont les fruits d’une culture qui s’enracine au fil des épreuves et du temps.

Faut-il rappeler que le Burkina Faso a été politiquement un des pays les plus instables de la sous-région pour ne pas dire de l’Afrique ? Le Burkina Faso a connu six régimes d’exception et quatre Républiques.

Avec la IVe République, s’est ouverte une autre page de l’histoire du pays, faite, quoi qu’on dise, de plus d’espaces de libertés et de renforcement de la culture démocratique. C’est la première fois dans la vie du pays que des consultations électorales se tiennent à échéances régulières. Souhaitons comme Blaise Compaoré que les municipales et la présidentielle de l’année prochaine se déroulent dans la transparence, l’équité et la paix.

La stabilité et la paix sociale ne résistent pas à l’injustice, à la pauvreté. Plus les populations jouiront des fruits du développement économique, politique et social, plus la stabilité et la paix sociale se renforceront.

Bessia BABOUE
Sidwaya

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