Actualités :: "Alternance 2005" : week-end politique à Bobo

L’opposition burkinabè réunie au sein du groupe "Alternance 2005" (un regroupement de 16 partis politiques) s’est retrouvée samedi dernier à Bobo Dioulasso sur le boulevard de la Révolution, pour un meeting. Les militants sont venus des quatre coins de la ville de Sya. Les leaders politiques étaient également nombreux à ce rendez-vous.

"Nous sommes venus pour prendre contact avec les populations de Bobo Dioulasso et expliquer nos stratégies pour l’alternance en 2005", a déclaré Issa Tiendrébéogo, coordonnateur du groupe "Alternance 2005".
Ainsi, l’objectif du regroupement, selon lui, est qu’il y ait effectivement l’alternance. Cela permettra au Burkina Faso de repartir sur de bonnes bases et de redonner espoir à son peuple.
Au meeting de Bobo, le groupe "Alternance 2005" a affirmé qu’il est décidé cette fois, de façon consensuelle, à proposer une stratégie qui permet d’apporter l’alternance et d’engager une politique vigoureuse, pour le bien-être du peuple burkinabè.
Ainsi, la stratégie du groupe consiste à présenter trois candidats contre éventuellement Blaise Compaoré aux élections présidentielles de 2005. Dans l’éventualité d’un second tour, tous les partis du groupe de l’Alternance se rangeront derrière leur candidat qui franchirait le premier tour.

A l’occasion de ce grand rassemblement, les ténors de l’opposition ont unanimement fustigé ‘‘la misère qui sévit dans notre pays, surtout à Bobo Dioulasso’’ où, à cause de la récession économique et la crise en Cote d’Ivoire voisine, certaines usines tournent au ralenti où ont pratiquement fermé. L’augmentation du prix des hydrocarbures et du prix de ticket de voyage (transport en commun) n’ont pas échappé aux critiques de l’opposition lors de ce meeting.

Pour elle, au moment où le gouvernement affirme que le pays se développe, le pouvoir d’achat des populations ne cesse de régresser. Un "drôle de développement" qui n’existe, selon "Alternance 2005", que dans les chiffres. Elle n’est pas non plus allée par quatre chemins pour dénoncer "l’ingérence" du Burkina dans des conflits dans la sous-régions.

Les leaders de l’opposition ont élevé le ton contre "l’incarcération arbitraire de Noël Yaméogo" et de prévenir que désormais, ils ne se laisseront plus inquiéter par une quelconque manœuvre.

Par Fousséni KINDO (Correspondant à Bobo)

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