Actualités :: Lycées et collèges du Burkina : Attention, virage dangereux !
(Ph. d’archives)

Lentement, le syndrome du mois décembre semble s’étendre à nombre de lycées et collèges du Burkina Faso. Le lundi 5 décembre 2011, à Dédougou au Centre-ouest du pays, des élèves ont bruyamment manifesté au point d’amener les chefs d’établissement à fermer les classes. Une situation qui avait été déjà vécue la semaine dernière à Ouagadougou. Des élèves de la capitale entendaient ainsi protester contre l’exclusion de certaines de leurs camarades d’un lycée privé de la capitale pour cause de grossesses.

Pendant qu’on pensait que tout est rentré dans l’ordre, parce que les ministères en charge de l’éducation avaient pris des dispositions dans ce sens, voici que les vieux démons des protestations scolaires ce sont réveillés à nouveau ce mardi 6 décembre. Des élèves sortis de différents établissements ont pris d’assaut certaines artères avant de se diriger vers la Place de la nation où ils devraient tenir un meeting qui n’a finalement pas duré. Ce jour étant l’anniversaire de la disparition tragique d’un jeune élève en 2000, les autorités éducatives s’attendaient plus ou moins à une manifestation. Mais probablement pas à un mouvement de rue de cette ampleur.

Quand on sait que le mois de décembre est généralement marqué par ces genres de débrayage, il faut surtout craindre qu’ils ne s’étendent à d’autres villes comme cela s’est passé lundi et mardi à Dédougou. Après avoir perdu une semaine de cours, les établissements scolaires secondaires risquent d’aborder un virage dangereux si ces mouvements doivent se poursuivre. Pour sauver l’école burkinabè, les différents acteurs, notamment les élèves et les parents d’élèves doivent prendre leur responsabilité et changer le fusil d’épaule. Surtout que ces mouvements sont de plus en plus politisés et que la plupart des enfants, contraints de sortir des salles de cours, ignorent même pourquoi ils sont dans la rue.

Bark Biiga

Fasozine

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