Actualités :: Violences subies par les Burkinabè en Côte d’ivoire : Une mission d’enquête (…)

Depuis les événements du 19 septembre 2002 en Côte d’Ivoire, nombre de nos compatriotes dans ce pays ont été victimes d’exactions dans ce pays. Afin que justice puisse être rendue, une mission d’enquête de l’Organisation des Nations unies (ONU) séjourne dans notre capitale depuis hier dimanche 22 août 2004.

La délégation onusienne est à Ouagadougou pour l’accomplissement de la mission à elle confiée par le Conseil de sécurité des Nations unies. Cette mission porte sur l’étude des événements qui se déroulent en Côte d’Ivoire, l’évaluation de leurs conséquences dans les pays voisins. Le séjour de la délégation est prévu pour durer deux jours, avant l’étape du Mali, entre autres pays à visiter.

Le bilan du périple fera l’objet d’un rapport. Selon M. Mikwin Leliel Balanda, le chef de délégation, il est prématuré de faire le point de ce qui a été déjà constaté sur le terrain en Côte d’Ivoire, l’essentiel pour le moment étant de collecter des informations, qui seront analysées, en vue d’éventuelles recommandations et propositions. La délégation est composée de neuf membres dont M. Mikwin lui-même, président de la Commission internationale d’enquête des Nations unies en Côte d’Ivoire.

Trois mois pour apprécier la situation

L’enquête doit se dérouler en deux mois sur le terrain, et un autre mois sera consacré à son évaluation. La commission, après le tour des pays voisins de la Côte d’Ivoire, ira à Genève pour l’analyse des éléments recueillis, en vue de la finalisation de son rapport qui est attendu pour la mi-octobre 2004. Elle aura à apprécier le témoignage de plus de 90 victimes, afin de rechercher dans quelle mesure il y a effectivement eu violation des droits de l’homme et celle du droit international humanitaire.

Plusieurs de nos compatriotes au pays de Laurent Koudou Gbagbo ont déjà été entendus par la Commission, et pour compléter les informations en sa possession, elle a tenu à se déplacer dans les pays limitrophes de la Côte d’Ivoire. Il appartiendra alors aux instances politiques compétentes de prendre les mesures nécessaires qui s’imposent, à l’issue du dépôt du rapport par la Commission, qui n’est en fait qu’un organe d’investigation, de l’avis de M. Mikwin. Demain mardi, la délégation onusienne se rendra à Gaoua, dans le sud-ouest du Burkina.

D. Evariste Ouédraogo
L’Observateur Paalga

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