Actualités :: SUIVI BIOLOGIQUE DES SEROPOSITIFS : Le REGIPIV pour une plus grande (...)
Christine Kafando, présidente du Conseil d’administration (PCA) du REGIPIV

Le Réseau national pour une plus grande implication des personnes vivant avec le VIH-Sida (REGIPIV) a organisé du 24 au 25 mars dernier un atelier national sur le suivi biologique des personnes vivant avec le VIH-Sida. Initiative du SP/CNLS-IST en collaboration avec le ministère de la Santé, cette formation a débouché sur un point de presse animé par les responsables de cette association. C’était dans l’après-midi du 25 mars dans la salle de formation du CACS sise au secteur 27 de Ouagadougou

Si le Réseau national des associations de personnes infectées et affectées par le VIH-Sida au Burkina note des avancées significatives dans la prise en charge médicale des personnes séropositives, il reste cependant insatisfait quant à la question du suivi biologique des patients. C’est ce que le REGIPIV a voulu porter à la connaissance de tous en s’entretenant avec les hommes de médias sur la question.

Dans sa déclaration liminaire, Christine Kafando, présidente du Conseil d’administration (PCA) du REGIPIV, tout en se félicitant des efforts des autorités nationales et des partenaires techniques et financiers, a relevé certaines préoccupations dans la prise en charge des personnes infectées. C’est notamment l’accès aux examens biologiques qui, selon Christine Kafando, constitue une difficulté pour les patients. Cette difficulté serait liée à certains facteurs défavorisants. Les conférenciers ont cité, la disparité des coûts suivant les structures de prise en charge, les laboratoires ou le type d’examen ; des lourdeurs administratives concernant l’identification des indigents ; des dysfonctionnements dans le circuit d’approvisionnement en réactifs et en consommables pour les laboratoires, des insuffisances dans la maintenance des appareils, une absence de textes réglementaires pour une harmonisation de la tarification des examens biologiques.

Une situation jugée préjudiciable aux patients dans la mesure où la prescription et l’observance des traitements anti- retroviraux (ARV) sont intimement liées à ces examens biologiques. C’est donc dans l’optique de faire des propositions pour une harmonisation des conditions du suivi-biologique de ces personnes et de trouver un consensus pour une mise en oeuvre effective de ce suivi sur l’ensemble du territoire que cet atelier s’est tenu. Il a réuni les leaders, représentants du REGIPIV à l’échelle provinciale et des agents de santé qui accompagnent cette structure. C’était sous le thème " Consensus entre les acteurs de la prise en charge médicale sur la mise en oeuvre du suivi biologique".

Par Armel Ilboudo (Collaborateur)

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