Dans la nuit du dimanche 21 mars au lundi 22 mars 2010, un homme a été victime d’un homicide au marché de Dassasgho au secteur 28 de Ouagadougou. La victime a été retrouvée au petit matin, gisant dans son sang. Les forces de sécurité ont ouvert une enquête pour démasquer les coupables de cet acte horrible.
Alertés aux environs de 10h, nous sommes arrivés au marché de Dassasgho peu après le départ des éléments de la Gendarmerie, de la Police nationale et de la Police municipale venus faire le constat d’usage et enlever le corps de la victime. Les renseignements recueillis auprès des commerçants et des forces de sécurité indiquent que la victime, Salam Zamtako, un jeune homme, était un gardien embauché pour la garde d’une pâtée de boutiques à l’entrée du marché de Dassasgho. Selon un délégué dudit marché, Salam Zamtako avait été embauché, non pas par le marché, mais par un particulier pour assurer la sécurité desdites boutiques. Il ne relèverait donc pas de la responsabilité du marché.
Selon les résultats de l’examen médical, Salam Zamtako est décédé aux environs de minuit. Son cou a été quasiment coupé avec un objet tranchant, probablement une machette. Quant au mobile du meurtre, il n’a pas encore été élucidé. S’agit-il d’une tentative de cambriolage qui aurait mal tourné ou d’un crime prémédité ? En tout cas, les propriétaires des différentes boutiques gardées les ont trouvées intactes, sans aucune effraction. La consternation se lisait sur les visages des commerçants et les animateurs du marché de Dassasgho ce lundi 22 mars. Tous s’interrogent sur l’identité du ou des auteurs d’une telle horreur. Les forces de sécurité s’attellent à trouver une réponse à ces interrogations.
A.Z
Le Pays
