Actualités :: Enseignement supérieur privé : L’ISIG riposte contre les changements (...)

Chaque année, l'ISIG met sur le marché de l'emploi africain des ressources humaines dont la compétence est indiscutableDans le souci d’offrir sans cesse des réponses appropriées aux nouveaux défis du monde actuel, l’Institut Supérieur d’Informatique et de Gestion (ISIG-INTERNATIONAL) a lancé deux programmes de troisième cycle à savoir , le « Master en Management de l’Environnement et Développement durable » et le « Master en Réformes, Développement institutionnel et Renforcement organisationnel », qui ont été ouverts, lundi 22 mars dernier avec leurs premiers cours. Ces nouvelles offres de formation de pointe qui seront soumises à l’autorisation du Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement supérieur (CAMES) selon les règles et les délais prescrites par cette institution (à savoir au moins une promotion de sortie avant la demande d’accréditation), viendront compléter les cinq (5) Masters accrédités lors du 24e Colloque du CAMES tenue en novembre 2009 à Bamako au Mali, consolidant ainsi la notoriété de cette grande école dans l’enseignement supérieur privé en Afrique.

Ceci révèle, une fois encore, les capacités de l’ISIG-INTERNATIONAL à construire des ressources humaines dans le sillage des besoins de développement notamment celui de la lutte contre les changements climatiques.

Il a été longtemps reproché au système éducatif africain de ne savoir pas adapter ses programmes aux différentes mutations dans le monde et répondre efficacement aux besoins de développement des Etats du continent. L’Institut supérieur d’Informatique et de Gestion (ISIG-INTERNATIONAL) est en passe de démentir une telle appréhension avec ses deux nouveaux diplômes de Masters. Par ces nouveaux programmes de troisième cycle, l’ISIG propose au Burkina Faso et aux pays africains une batterie de connaissances devant les aider à mieux concilier les exigences du développement durable avec la gestion optimale des ressources naturelles et partant de l’Environnement tout entier.

Chaque année, l’ISIG met sur le marché de l’emploi africain des ressources humaines dont la compétence est indiscutable

D’autant plus que l’ « Apocalypse environnementale » est annoncée pour demain. Dans le rapport de juin 2009, du Forum mondial humanitaire présidé par l’ancien secrétaire général de l’ONU, Kofi Annan, le changement climatique serait déjà responsable de plus de trois cents mille (300 000) morts. Mais l’hécatombe se trouve dans un futur proche si des mesures ne sont pas prises pour la contrecarrer. Et comme d’habitude, l’Afrique en générale et sa zone ouest en particulier paierait un lourd tribut : « Plus du quart des quarante (40) millions d’Egyptiens vivant dans le delta du Nil habitent dans des zones risquant d’être englouties, dès 2050 sous un à deux mètres d’eau. Cette partie du pays perdrait 1,5 million d’hectares de terres cultivées qui engendrerait de graves problèmes d’alimentation. L’Afrique de l’Ouest dont 65 % des terres cultivables sont déjà touchées par le phénomène d’érosion verrait se multiplier des sécheresses dramatiques ». Il y a donc des craintes fondées pour la survie de l’humanité et du continent. Avant que le péril ne prenne la demeure, il faut agir en prenant les taureaux par les cornes.

Le Fondateur de l’ISIG, Gnantant Isidore Kini, entend apporté la contribution de son école à la lutte contre les changement

Face à cette équation difficile posée aux pays pauvres, le Président-Directeur-Fondateur (PDF) de l’ISIG, Isidore Gnatan Kini, met son établissement à l’avant-garde de la recherche et de la formation de haut niveau en vue de rassembler pour son pays et pour son continent des ressources humaines possédant les armes nécessaires à cette bataille contre l’ « Apocalypse environnementale » afin que l’Afrique se fraie en toute quiétude le chemin du progrès dans un monde menacé par des intempéries de toute nature. Une audace propre à un pionnier. « Les changements climatiques ne sont pas un conte de fée comme des Africains le perçoivent malheureusement. Ils s’imposent aujourd’hui à eux à travers la persistance des aléas climatiques, la recrudescence des inondations et des sécheresses.

La seule évocation du 1er-septembre donne une idée et ouvre la réflexion sur les changements climatiques au Burkina Faso. Il faut alors trouver les moyens d’assurer une quiétude à notre survie sur cette planète en améliorant le mieux-être. La création d’un Master en Management de l’Environnement et Développement Durable pour outiller les chercheurs et les professionnels de l’Environnement, résulte de ce souci et de cette prise de conscience », soutient le Président-Directeur-Fondateur.
Dans le sillage des besoins de développement, un parchemin contre le pire
Pour cette nouvelle aventure éducationnelle contre les changements climatiques, le pionnier de l’enseignement supérieur privé au Burkina Faso est animé de la même conviction autour du nouveau « Master en Management de l’Environnement et de Développement durable » dans le processus de développement en Afrique que celle qui l’a poussée dans les années 1990 à abandonner son poste de cadre d’ingénieur-informaticien à la représentation de la firme informatique américaine « IBM » à Abidjan en Côte D’Ivoire pour se lancer « dans la fabrication locale d’informaticiens africains » dès les années 1990.

Le lancement des Masters s’inscrit dans un souci de mettre en adéquation les profils des diplômés avec les sollicitations du marché de l’emploi. Leur mise en œuvre requiert alors une double préoccupation du point de vue académique et professionnel. Les diplômes délivrés sont ainsi la somme de diverses connaissances dispensées par d’éminents enseignants-chercheurs des universités et de professionnels chevronnés dans les métiers reflétant les Masters. La garantie et le suivi de la qualité de cette nouvelle filière professionnalisant de troisième cycle comme de toutes les autres sont assurés par une Direction « Business School » exclusivement en charge de la bonne conduite de leur processus.

Le premier responsable, Dr Faustin Gnoumou, coordonne avec le Directeur Général de « ISIG-International », Pr Samuel Yonkeu, par ailleurs point focal du « Master en Environnement et Développement durable » à la mise en place effective des outils et à l’exécution du contenu de la formation. « Le CAMES ne se contente plus du seul document physique pour accorder une homologation. En plus de cela, le Conseil diligente une inspection dans les établissements postulants aux nouveaux diplômes pour s’assurer de la conformité du dossier avec les équipements, le personnel enseignant, la qualité des cours dispensés (contenu des modules et volumes horaires) avant de donner son acquit. L’autorisation définitive est donc le couronnement d’un gage de valeur académique interne », souligne, Dr Gnoumou, Directeur du « Business School ».

Le premier ministre Tertius Zongo remettant le diplôme d’une lauréate de l’Institut

Il indique que l’ISIG a suffisamment prouvé un savoir faire reconnu tant au niveau national qu’international au point que cet établissement constitue en lui-même aujourd’hui un label dans le domaine de l’enseignement supérieur. Malgré cette renommée, le Fondateur et ses collaborateurs ne perdent pas de vue, un seul instant, que le lancement de tout nouveau programme représente un enjeu. Dans le cadre des Masters en « Management en Environnement et Développement durable », ils se sont attaché comme toujours de l’expertise de sommités en la matière répertoriées en Afrique, Europe, Amérique. La formation s’adresse à des diplômés (étudiants et travailleurs) nantis d’une licence pour le Master I (Recherche) et d’une maîtrise pour le Master II (Recherche et Professionnel).

« En ce qui concerne le Management en Environnement et Développement durable, les inscrits en Master I sont outillés, pendant la formation, d’une forte approche théorique en matière de recherche pour emprunter le chemin de la thèse. Et en deuxième, ils rejoignent les étudiants en Master II dont les cours reposent sur des fondements professionnels afin de nourrir en eux des ambitions de consultants en ouvrant des cabinets d’études ou de praticiens de l’Environnement pour pouvoir rédiger, évaluer et apprécier des études, des rapports et des termes de références », explique Pr Samuel Yonkeu, Coordonnateur du Programme. Toutes les questions de l’environnement sont traitées dans divers modules : Gestion de l’environnement et environnement international (GEI), Etude d’impact environnemental et social (EIE), Economie de l’environnement (ECE), Droit de l’environnement (DRE), Systèmes de management environnemental (SME), Audits environnementaux, écobilans et analyse du cycle de vie (AUE), Gouvernance environnementale des entreprises et des banques (GEE), Evaluations environnementales stratégiques (EES) , Projets (PRO) et Mémoire (MEM). Ces unités d’enseignement sont déclinées en une trentaine de titre de cours parachevés par des projets techniques et des mémoires de fin d’études. Le décor est tout planté pour fabriquer de compétents lutteurs des changements climatiques de tout horizon.

Un label au Burkina Faso et en Afrique

L’ISIG ne cesse d’exprimer la fierté du Burkina Faso sur le terrain si exigent de l’enseignement supérieur et le renforcement des capacités de haut niveau. En dix-huit (18) ans d’existence, cette grande école s’est bâtie une renommée dans l’enseignement supérieur privé en Afrique. Elle accueille aujourd’hui trois mille (3000) étudiants d’une vingtaine de nationalités et propose plusieurs diplômes dont cinq Masters professionnels déjà fonctionnels validés par le CAMES dans les filières suivantes : « Gestion des ressources humaines », « Gestion des projets », « Marketing », « Comptabilité, contrôle, audit », « Finance et banque ». A ces programmes dont l’engouement est certain et sonnant l’adhésion de l’ISIG6INTERNATIONAL au système « Licence-Master-Doctorat » (LMD) se sont ajoutés les deux autres Masters, « Environnement et Développement durable » et « Réformes, Développement institutionnel et Renforcement organisationnel » dont le contenu participe à l’émergence de la promotion de la bonne gouvernance. Les cours pour l’obtention de ces deux nouveaux diplômes ont commencé en mars 2010 avec les premiers étudiants de ces filières.

Le siège imposant de l’Etablissement dans les 1 200 Logements ainsi que les équipements pédagogiques et didactiques modernes reflètent la quête d’un travail de qualité. La culture de l’excellence et le sens de l’innovation par lesquels l’Institut s’est distingué depuis son ouverture en octobre 1992 lui ont valu des partenariats sur les plans académiques et la formation de pointe avec des universités au Burkina Faso, au Ghana, en France, au Canada, en Chine-Taïwan, etc. « L’ISIG est l’une des rares écoles supérieures d’Afrique noire francophone à présenter des offres éducatives qui n’ont rien à envier à certaines structures de formation occidentale. C’est quand on se trouve sur le marché de l’emploi avec d’autres concurrents qu’on mesure et reconnaît la vraie valeur de cet Institut », témoigne un ancien étudiant congolais aujourd’hui en poste dans une Multinationale à Brazzaville.

Les échanges de programmes et d’étudiants ainsi que les missions d’enseignement ont donné une caution internationale de savoir faire à cette école dont les nombreux diplômés occupent de hautes fonctions dans l’administration publique et privée en Afrique de l’Ouest, du Centre et de l’Océan indien. Son rayonnement national et international a entraîné l’ouverture d’une filiale dans la capitale économique, Bobo-Dioulasso et d’une annexe à quelques encablures du siège.

Bilal Simplice BASSE : (bilalbasse@gmail.com)

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