Actualités :: MBEJUS : Promouvoir la citoyenneté pour un meilleur développement des (…)

Dans le cadre de son programme d’éducation d’information et de sensibilisation en droit de l’homme (EIS/DH), le Mouvement burkinabè pour l’émergence de la Justice sociale (MBEJUS) organise une session de formation civique les 19 et 20 août 2004 au centre Emmaüs de Ouagadougou. La cérémonie d’ouverture était placée sous la coprésidence de M. Alexandre Ouédraogo, président du MBEJUS et de Mme Chantal Bès, chargée d’affaires de l’ambassade de France au Burkina.

"Education citoyenne : connaître le système politique et électoral du Burkina Faso". C’est sous ce thème que le présent séminaire s’est ouvert. Selon les responsables du MBEJUS, les institutions républicaines sont mal connues des citoyens burkinabè. Les pouvoirs (exécutif et législatif) travaillent en isolant les populations ; ils ne sont pas toujours à leur écoute.

Les dirigeants élus ne gardent pas toujours le contact avec leurs électeurs à la base. Et les Burkinabè dans leur grande majorité, ne se procurent pas les données nécessaires pour bien voter. Rares sont en effet ceux qui ont la connaissance du système politique et le programme des différents candidats ou partis en lice lors des élections. Cet état de fait se présente comme un véritable handicap pour la démocratie et le développement.

C’est pour "doter à ses militants des rudiments pour comprendre et agir à l’émergence d’une citoyenneté, d’une opinion publique qui renforcent la démocratie" que le MBEJUS organise la présente formation des formateurs avec l’appui de l’ambassade de France. Sur le thème principal vont s’articuler cinq sous-thèmes : le système politique du Burkina Faso, les élections au Burkina Faso, la corruption électorale, les droits civil et politique, l’organisation de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).

Ces sous-thèmes devront permettre aux participants de mieux appréhender les attributs de l’Etat de droit, et de se procurer des outils adéquats pour être des électeurs "responsables et conscients". Comme l’a dit M. Halidou Ouédraogo lors de la première conférence, "on ne peut pas parler de démocratie dans un pays où les droits de l’homme n’existent pas." Il s’agira également pour eux, de travailler à l’amélioration du fonctionnement des institutions républicaines dont nous nous sommes dotées après de longues batailles.

Cette action entre dans le cadre d’un programme plus vaste dont l’objectif est de former, d’ici à 2007, 17 000 Burkinabè sélectionnés parmi l’ensemble des acteurs de la société civile et étatique.

Yacouba Hermann NACAMBO
Christophe TOUGRI (Stagiaires)
Sidwaya

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