Le ministère du Commerce indique, dans ce communiqué de presse, que les rumeurs sur une contamination de 2 000 sacs de riz importé ne sont pas fondées.
Les autorités burkinabè ont été saisies par l’ambassade du Burkina Faso à Accra et la représentation du Conseil burkinabè des chargeurs (CBC) au port de Takoradi au Ghana, de l’entrée, courant décembre 2009, sur le territoire burkinabè, via le port de Takoradi, d’un stock de deux (2 000) sacs de riz qui serait contaminé et impropre à la consommation humaine et animale.
Soucieux du danger que peut présenter ce riz pour les consommateurs burkinabè, l’Inspection générale des affaires économiques du ministère du Commerce, de la Promotion de l’Entreprise et de l’Artisanat avec l’appui de la gendarmerie nationale, a procédé à la saisie et à la mise sous scellés du stock chez l’importateur dudit riz et de ses clients. Parallèlement à l’action entreprise par l’Inspection générale des affaires économiques et la gendarmerie nationale, le Laboratoire national de santé publique qui avait procédé à l’analyse d’échantillons du riz incriminé comme cela relève de ses attributions pour toute denrée entrant sur le territoire national, a approfondi ses investigations et analyses et a abouti à la conclusion que le stock de riz dit contaminé est de qualité acceptable et peut être consommé sans danger.
En effet, les risques de grave contamination brandis pour alerter les consommateurs ghanéens et relayés au Burkina Faso, seraient consécutifs à une fumigation au phosphure d’aluminium. Cependant, au regard de la pratique en la matière, de la nature du fumigant, de la technique utilisée et de l’absence de rémanence deux à cinq jours après l’opération, ces risques ne sont pas fondés. Par ailleurs, selon des informations précises, l’alerte avait été lancée sans qu’il n’y ait eu au préalable, des analyses de laboratoire du riz incriminé. Dans ce cas, les résultats des analyses effectuées au Burkina Faso par le Laboratoire national de santé publique ayant conclu à la qualité acceptable du riz, celui-ci a été mis à la consommation.
Ouagadougou, le 8 février 2010
DCPM/MCPEA
Le Pays
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