Le monde chrétien a fêté la nativité du Christ le vendredi 25 décembre 2009. Et dans un contexte où l’humanité est confrontée à des guerres et à une crise économique généralisée, les pasteurs ont invité les fidèles chrétiens à accueillir dans leurs coeurs et dans leurs familles, le prince de la paix.
Palestine, Afghanistan, Pakistan, Somalie, Soudan, les foyers de tension sont nombreux dans le monde. Et avec la crise économique mondiale, les injustices et les inégalités ne font que s’accentuer. Mais, peut-il en être autrement que les hommes refusent d’accueillir le petit Jésus, le prince de la paix, l’exemple même de l’humilité ? C’est la question que s’est posée le curé de la paroisse Saint-Camille, le père Prosper Kontiébo au cours de la célébration de la messe de minuit. Pour lui, il n’y aura pas de paix dans le monde si les hommes ne reconsidèrent pas leurs positions et s’ils ne mettent pas Dieu au centre de leur existence.
Et pour le père François Sedgo, dans son homélie du jour de Noël, la fête de la nativité devrait dépasser la dimension matérielle (le boire, le manger et le vestimentaire). C’est pourquoi, il a invité les fidèles catholiques à mettre en exergue toute la portée spirituelle de Noël. Cela devrait se traduire en actes concrets par une attention aux plus pauvres et aux plus démunis de nos familles et de nos communautés.
Le Pape Benoît XVI ne dit pas autre chose quand il appelle les dirigeants de ce monde à se laisser guider par l’Esprit Saint et à bâtir une humanité qui refuse l’individualisme et promet la solidarité dans ce village global frappé de plein fouet par la crise économique. Il faut souligner que malgré l’incident de la messe de minuit à Rome, le Pape Benoît XVI a délivré à la place Saint Pierre sa bénédiction "urbi et orbi" le jour de Noël. Enfin, les pasteurs dans leur ensemble, ont appelé les fidèles catholiques a prier constamment le Prince de la paix à l’intention de notre humanité mais aussi à rendre quotidiennement témoignage de son message d’amour et de miséricorde.
Par Dayang-ne-Wendé P. SILGA
Le Pays
