Le service de la médecine interne du centre hospitalier universitaire Yalgado-Ouédraogo s’est doté d’un "Hôpital du jour". L’infrastructure a été inaugurée par le ministre de la Santé, M. Alain Yoda, vendredi 1er février 2008.
Le centre hospitalier universitaire Yalgado-Ouédraogo dispose désormais d’un "Hôpital du jour". Il est rattaché au service de la médecine interne que dirige le Pr. Joseph Drabo. Il s’agit d’une structure hospitalière simple et fonctionnelle qui réunit les différentes prestations indispensables à la prise en charge d’une affection (ici en l’occurrence l’infection à VIH). Selon le Pr. Joseph Drabo, la construction d’une telle infrastructure répondait au souci d’offrir une meilleure prise en charge globale des personnes vivant avec le VIH (PVVIH). "Le regroupement des activités permet un gain de temps, une efficacité dans les soins et une meilleure prise en charge. L’hôpital du jour regroupe en un même lieu aussi bien les activités de consultation, de soins, de prévention, que d’information et d’hospitalisation légère du jour", a souligné le Pr Drabo. "L’hôpital du jour" du CHU/YO a coûté la bagatelle de 212 218 114 F CFA et comporte un bâtiment R+1.
Sa construction a été rendue possible grâce aux soutiens des partenaires adhérant au panier commun du Programme d’appui au développement sanitaire (PADS) dont l’ambassade du royaume des Pays-Bas, la Coopération Suisse, l’Agence française de développement, l’UNFPA et la Banque mondiale.
Les personnes vivant avec le VIH par la voix de leur représentant, M. Mamadou Sawadogo ont salué l’émergence d’un tel joyau à leur profit. Elles se sont réjouies de voir en cet acte l’attention à elles accordée et qui pourra améliorer davantage les conditions de travail de leurs soignants. `
Quant au ministre de la Santé, M. Alain Yoda, il a rappelé que le nombre de plus en plus croissant de patients sous traitement antirétroviral (15 888 en septembre 2007) exigeait la construction d’une telle infrastructure. M. Yoda a aussi noté que la construction d’un "Hôpital du jour" à Ouagadougou après celui de Bobo entre dans le cadre de la modernisation des infrastructures sanitaires et le développement de programmes de prise en charge médico-psychosociale des PVVIH. Il s’agit notamment de la prévention primaire et secondaire, le dépistage avec suivi médical, psychologique et social régulier, la prévention et le traitement des infections opportunistes et le traitement par les antirétroviraux (ARV) et le suivi de l’observance.
Ismaël BICABA
Sidwaya
