Actualités :: Rencontre Première dame-Organisations féminines : Les femmes disent non à la (...)

Dans le cadre de la traditionnelle présentation de vœux des femmes du Burkina Faso à la Première dame, Chantal Compaoré, il a été organisé dans la matinée du 5 janvier 2008, une causerie-débat sur la pandémie du Sida et ses menaces sur le monde féminin.

Sur les 22,5 millions de personnes vivant avec le VIH/Sida en Afrique subsaharienne, près de 61% sont des femmes. Ainsi, il y a trois fois plus de femmes séropositives que d’hommes dans la tranche d’âge comprise entre 20 et 24 ans. Au regard de cette situation alarmante, il a été organisé une journée d’échange entre les femmes du Burkina Faso, le samedi 5 janvier. Venues des treize régions du pays dans le cadre de la traditionnelle cérémonie de présentation de vœux à l’épouse du chef de l’Etat, Chantal Compaoré, les femmes ont décidé de réfléchir cette année sur leur rôle dans l’éradication de la pandémie, particulièrement au sein de la gent féminine.

En effet, même si le taux de prévalence est en baisse au Burkina (2% contre 7,17 en 1997), les femmes restent les plus vulnérables. Sur les 5 144 cas de malades enregistrés dans les formations sanitaires en 2006, 64% sont des femmes. 692 cas de décès ont été notés. La Première dame du Faso, Chantal Compaoré s’est dit particulièrement préoccupée par la situation, elle qui a fait sienne la cause des femmes, des enfants, des personnes démunies. Devant toutes ces femmes venues des treize régions du pays, Chantal Compaoré a une fois de plus, renouvelé son engagement à servir leur cause. Le ministre de la Promotion de la femme, Céline Yoda a, quant à elle, insisté sur la nécessité d’une solidarité entre les femmes, pour venir à bout de ce fléau.

Avant d’entamer la causerie proprement dite, un film de sensibilisation a été présenté aux femmes. Ce film met l’accent sur les facteurs de vulnérabilité de la femme. Ces facteurs sont d’ordre biologique et physiologique, économique et socioculturel.

L’animation de la causerie a été assurée par l’Association des femmes africaines face au Sida (AFAFSI) à travers sa présidente le docteur Claude Millogo. Pour elle les femmes ont un atout qu’elles doivent exploiter pour combattre efficacement le VIH/Sida. Il s’agit de la volonté politique et de l’engagement des autorités du pays.

Fatouma Sophie OUATTARA

Sidwaya

Valorisation de l’expertise nationale : Une stratégie (...)
Diversité biologique :Un centre d’échange d’informations (...)
M. Abel Dabakuyo, directeur du FIFPR :Le processus de (...)
ONEA/Commune de Ouagadougou : pour une réglementation de (...)
Conférence annuelle des inspecteurs de l’enseignement (...)
Les faits divers de Sacré : Nez percé contre tête (...)
Les droits humains au Burkina vus par le MBDHP:L’esprit (...)
Cour pénale internationale : Des experts de la (...)
Éducation de qualité pour tous : Le crédo du SNEA-B
Accords de financement : La Suisse et la Libye (...)
Mutuelles de santé : Solidarité socialiste capitalise les (...)
Premières rencontres de biologie spécialisée : Un cadre de (...)
Santé : Pour une transparence dans la gestion financière (...)
Politique éducative et politique linguistique en Afrique (...)
Condom féminin : Une option judicieuse de protection
Fonctionnement des CHR : Un seul cardiologue pour neuf (...)
Droits humains : Pour l’abolition et la prévention de la (...)
Incivisme : il faut arrêter la gangrène
Nuit de la solidarité : 40 millions en une soirée
Cinquantenaire du collège Sainte-Marie de Tounouma : Une (...)
Meurtre à Ouahigouya : premier ministre de Naaba Kiiba (...)

Pages : 0 | ... | 36498 | 36519 | 36540 | 36561 | 36582 | 36603 | 36624 | 36645 | 36666 | ... | 36708


LeFaso.net
LeFaso.net © 2003-2023 LeFaso.net ne saurait être tenu responsable des contenus "articles" provenant des sites externes partenaires.
Droits de reproduction et de diffusion réservés