En vue de jouer sa partition dans la lutte contre le fléau du Sida, l’Alliance des jeunesses des Assemblées de Dieu d’Afrique (AJADA) a organisé du 13 au 20 mai 2007, un séminaire à Ouagadougou sur le thème : “Sida et gestion de la sexualité”. A l’issue des travaux qui a regroupé une dizaine de pays, quelques participants livrent leurs impressions. Ils évoquent surtout les stratégies qu’ils mettront en place pour contrer la maladie dans leurs pays.
Pasteur Michel Kouliga Nikièma (Burkina Faso), représentant de Vigilance : “En organisant ce séminaire, nous avions essentiellement trois objectifs. Le premier étant de renforcer les compétences pédagogiques de nos séminaristes de sorte qu’ils soient capables, à leur retour, d’introduire dans leurs activités des JAD (Jeunesses des Assemblées de Dieu), des enseignements sur la gestion de la sexualité.
Le second objectif était de les équiper avec du matériel leur permettant d’être efficacement opérationnels. Enfin, le troisième objectif était de nous assurer qu’il y a dans chaque JAD, des activités réellement menées pour aider les jeunes à s’engager dans leur vie sexuelle, de l’abstinence au mariage”.
Pasteur Mark Savadogo du Burkina Faso, président de l’AJADA : “Je suis satisfait et remercie le Seigneur de nous avoir permis de tenir ce séminaire. Cela fait deux ans que nous cherchons à l’organiser. Dieu merci, il a eu lieu. Le Sida de nos jours, est un problème préoccupant. Nous invitons tous les citoyens à y réfléchir. C’est dans ce sens que nous avons organisé ce séminaire afin que les uns et les autres aient des connaissances solides.
Chacun doit, à son niveau respectif, être un acteur pour faire quelque chose en vue d’éradiquer cette maladie. Avec, bien sûr, l’aide de Dieu. Pour ce faire, il faut que la jeunesse ait un peu de retenue dans sa vie de sexualité. Le séminaire a été donc une sorte de formation de formateurs qui iront relayer l’AJADA dans leurs pays respectifs”.
Komlavi Pius Kougbeadjo, trésorier de l’AJADA, de nationalité togolaise :
“Ce séminaire a permis d’outiller chaque séminariste. Il m’a personnellement ouvert les yeux pour voir clairement le chemin. Toute chose qui atteste qu’une fois au Togo, nous nous évertuerons à mettre en place des stratégies visant à contrer l’expansion du VIH/Sida dans notre pays. D’abord, nous rendrons compte à nos supérieurs qui nous ont fait venir ici à Ouagadougou. Nous allons ensuite essayer d’installer un comité VIH/Sida au niveau de chaque organisation locale que constitue l’AJADA-Togo. L’objectif est que le message puisse atteindre le maximum de personnes possibles.
Pasteur Jérémie Dossou, président de la Jeunesse des Assemblées de Dieu du Niger : “Personnellement, j’avais des idées diversifiées sur le Sida. Je pensais même que les personnes qui se lancent dans le domaine sont d’une certaine catégorie. Mais depuis un certain temps, j’ai commencé par être touché par l’ampleur de la chose. Ce séminaire a été une occasion pour moi de comprendre davantage beaucoup de notions relatives au Sida. En tant que représentant des jeunes, je me considère comme étant la première personne visée pour être un modèle en appliquant ce que j’ai appris à cette semaine. Une fois dans mon pays, je m’évertuerai à établir un plan d’action en collaboration avec mes quatre autres collègues du Niger présents avec moi à Ouagadougou”.
Pasteur Valentin Mao, chef de la délégation de la Côte d’Ivoire : “Je suis le directeur national adjoint d’une ONG de lutte contre le Sida en Côte d’Ivoire. La semaine de ce séminaire a été pleine d’activités aussi bien au niveau intellectuel que celui pratique. Nous sommes très satisfaits des thèmes qui ont été abordés. Nous rejoignons notre pays très comblés par la grâce de Dieu. Ce que nous avons appris a renforcé nos connaissances et capacités d’action dans le domaine de la lutte contre le Sida où nous militons depuis six (6) ans. Nous irons donc galvaniser la jeunesse de notre pays. Les deux (2) Ivoiriens qui ont participé au séminaire que nous sommes, allons conjuguer nos efforts pour que déjà au mois prochain (juin), nous puissions commencer nos actions sur toute l’étendue du pays.
Propos recueillis par Alban KINI
Sidwaya
