Suite à l’effondrement de l’école bilingue du secteur n°2 de Koudougou, vendredi 20 avril, le gouvernement a dépéché, le lundi 23, une mission dans a capitale du Boulkiemdé.
Cette mission, conduite par le ministre des Enseignements secondaire, supérieur et de la Recherche scientifique, Joseph Paré était composée entre autres du ministre Seydou Bouda de l’Economie et du Développement et du secrétaire général du MEBA, Noraogo Innocent Zaba. Elle est venue présenter les condoléances du gouvernement aux familles des trois victimes et remonter le mo al à toute une population visiblement dépassée par les événements.
Accueillis à leur arrivée par le secrétaire général de la région du Centre-Ouest, Jean Gustave Tapsoba, du maire de Koudougou ainsi que de tous les acteurs de l’éducation de la place, les missionnaires du gouvernement se sont rendus d’abord à l’hôpital de l’Amitié où ils ont pu voir les blessés et constater leur état de santé.
La directrice de l’école, Mme Komi née Séré Ramata a été la première malade qui a reçu la visite des membres du gouvernement.
Elle, qui a eu une fracture ouverte de la jambe gauche, est sous le coup d’une double douleur car ayant auparavant perdu son enfant dans ce drame.
Après avoir rendu visite à quelques élèves internés à l’hôpital, les ministres sont allés sur le site de l’école où ils ont de visu constaté l’ampleur du sinistre. Ce sera ensuite dans les trois familles qui ont perdu leurs enfants que la délégation gouvernementale ira présenter les condoléances au nom du président du Faso, du Premier ministre ainsi que de tout le gouvernement.
Le ministre Paré a laissé entendre qu’un compte-rendu fidèle sera fait à qui de droit afin que des mesures appropriées soient prises. En attendant, c’est une somme d’un million de F CFA que le Premier ministre a remis au maire de Koudougou par le biais du ministre Paré afin de faire face à la situation.
Faisant le point de la situation, le directeur régional de l’Enseignement de base du Centre-Ouest, Théophile Zongo a, pour sa part, souhaité disposer dans les meilleurs délais, de tentes, de kits scolaires pour les élèves et les maîtres qui ont tout perdu et une cantine pour une éventuelle reprise des cours.
En rappel, l’effondrement de l’école a fait quarante-deux (42) victimes dont trois décès (Sophie Yaméogo, Augustin Yaméogo, Carine Delphine Koni), selon les chiffres transmis le lundi matin par la direction de l’hôpital.
François KABORE
Sidwaya
