Actualités :: Droit de la jeune fille : Promouvoir l’égalité filles-garçons

Débuté le 10 avril 2007, l’atelier de formation aux droits de la jeune fille, organisé par le ministère de la Promotion de la femme (MPF), au profit de quarante (40) éducateurs et éducatrices, a pris fin le 13 du même mois, à la maison de la Femme de Ouagadougou.

Pour que, dans le futur, la fille burkinabè, quel que soit son milieu d’origine jouisse des mêmes droits que les garçons et que la femme bénéficie d’un statut égal à l’homme, le ministère de la Promotion de la femme a adopté une politique nationale. Les éducateurs et les éducatrices sont impliqués dans cette politique parce qu’ils sont des éveilleurs de conscience.

C’est la raison pour laquelle le MPF a organisé à leur endroit une formation aux droits de la jeune fille du 10 au 13 avril 2007, à la maison de la Femme de Ouagadougou. Ils étaient quarante (40) au total et principalement des chefs d’établissement, professeurs et des représentantes de l’amicale des inspectrices de la région du Centre.
La formation a été assurée par deux magistrats, notamment, Mme Clémence Ilboudo et Mme Wendyam Kaboré Zaré.

Les participants ont, à travers des thèmes traités en atelier et des exposés suivis de débats, passé en revue les droits des filles, y compris les droits et devoirs de la fille-mère, vis-à-vis de ses parents, du père, de son enfant, de la famille de celui-ci, etc. Ils ont aussi analysé les obstacles à la promotion des droits des filles. Il s’agit particulièrement du silence des victimes, de la complicité des parents, de l’ignorance des textes. Ils ont surtout réfléchi sur leur rôle en tant qu’acteurs de la promotion des droits des filles.

Dans ce sens, la secrétaire générale du MPF, Mme Jocelyne Vokouma leur a dit : « Votre mission principale consiste donc à faire respecter les droits des jeunes filles, afin que les jeunes garçons en formation dans vos cadres éducationnels respectifs prennent conscience très tôt qu’ils ne sont pas supérieurs aux filles et celles-ci, inversement, ne leur sont pas inférieures ».

Elle a, par ailleurs, rappelé le premier article de la déclaration universelle des droits de l’homme stipulant que : « Tous les êtres humains naissent libres et égaux. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité ». Elle a aussi souligné que la philosophie du droit part du principe qu’il ne faut pas faire à autrui ce que tu ne souhaites pas que quelqu’un d’autre te fasse.

Aimée Florentine KABORE

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