Ceci est un appel à la retenue de Albert Dama, secrétaire général national du dernier congrès statutaire des 23 et 24 juin 2000, de l’Union générale des travailleurs du Burkina (UGTB). Il s’adresse à "tout militant consciencieux et soucieux du devenir" de ladite structure.
"Camarades militantes et militants, à l’allure où va le bateau UGTB à la dérive, chacun doit prendre conscience de la gravité de la situation.
Afin de permettre à tout un chacun de bien cerner la situation pour une analyse adéquate et objective, camarades, suivez attentivement ce qui suit :
Les 23 et 24 juin 2000, pendant que Albert Dama était à la CENI pour la centrale, s’est tenu le congrès ordinaire de l’UGTB au cours duquel Etienne Bamogo et Zacharie Compaoré ont été suspendus à cause de leurs divergences. Bamogo qui espérait occuper le secrétariat national adjoint au cours de ce congrès, nonobstant les faits, a pensé qu’il a été trahi par Dama qui devait l’imposer, selon lui, aux congressistes.
Dès lors, l’amitié Dama - Bamogo s’est transformée en autre chose. C’est alors que, très rusé, Bamogo a exploité la faiblesse et la soif du pouvoir de Dahani T. Christian, pour écarter Albert Dama élu secrétaire général national au congrès des 23 et 24 juin 2000. Dès la fin de sa mission à la CENI, Dama a trouvé son "pouvoir" perturbé par les deux acolytes, Bamogo et Dahani. Le "linge sale se lavant en famille", quand nous nous retrouverons ensemble, plus de détails seront fournis.
En août 2001, un congrès se tenait à Koudougou et portait Dahani et Bamogo à la tête de l’UGTB, le premier comme secrétaire général national et le second son adjoint. Très vite, le climat devait se détériorer car chacun visait la main-mise sur la centrale pour des fins personnelles et non pour l’intérêt des militants. Ainsi, durant leur "querelle des clochers", Bamogo le plus rusé a essayé de monter un congrès à Bobo en 2004. Congrès que j’avais en son temps décrié car étant non statutaire d’une part, et d’autre part non représentatif.
Au mois de mars 2007, deux congrès consécutifs de l’UGTB en une semaine d’intervalle.
Camarades militants, où est le sérieux dans cette situation ? Que le camarade Bamogo cesse de divertir l’opinion publique et arrête de mentir à ses admirateurs ! Mon cher Bamogo, as-tu déjà oublié les paroles du doyen Georges Kaboré chez lui quand tu t’y es présenté pour lui annoncer ladite élection au secrétariat général national de l’UGTB ? Même si les gens semblent incrédules, évite d’abuser d’eux, car quand on se rendra compte de la réalité, cela risque d’être très déplaisant.
J’invite donc toutes les parties à se concerter pour un franc débat sur la problématique de l’UGTB. N’est pas leader qui le veut. Il faut en avoir le profil et cela, c’est l’ensemble des militants qui le confèrent à qui le mérite. J’espère que les uns et les autres se ressaisiront pour éviter à notre centrale cette situation qui frise pour le moins le ridicule et ne saurait nous donner un minimum de crédibilité.
Camarades, arrêtons avec courage notre malaise.
Tous ensemble, et dans la clarté, nous rétablirons l’honneur de l’UGTB.
Vive l’honnêteté dans le syndicalisme !
La lutte continue."
Albert Dama,
secrétaire général national du dernier congrès statutaire
des 23 et 24 juin 2000
