Actualités :: Meurtres à répétition à Ouagadougou : Trois cadavres découverts à Saaba, Ouaga (...)

Les habitants des quartiers périphériques de Ouagadougou se sont encore réveillés en émoi mardi 3 avril 2007. Trois cadavres ont été découverts respectivement à Ouaga 2000, Boulmiougou et dans un bosquet situé entre le quartier Bendogo et Saaba.

A peine les populations de la ville de Ouagadougou et de ses environs ont fini de digérer la scène macabre des trois cadavres dits « affaire Kundé » que des criminels leur servent encore une autre scène de trois cadavres. Tous découverts ce mardi 3 avril 2007 dans la matinée. Le premier corps a été repéré entre le quartier Bendogo et Saaba dans un bosquet à proximité d’un cimetière.

Le commissaire de police de Saaba, M. Moussa Simporé, informé du fait, a rendu compte à sa hiérarchie, notamment le directeur régional de la police du Centre, le commissaire Alain Joachim Bonzi. Ils se sont tous rendus sur les lieux.

Le constat fait par le commissaire Salif Sorgho de la division de la police technique et scientifique de Ouagadougou a permis de savoir que le mort est de sexe masculin. Il a été ligoté des pieds et des mains, emballé puis jeté.

Des nœuds ont été découverts au niveau du cou, toute chose qui montre, selon le commissaire Sorgho, qu’il s’agit d’une pendaison. Les signes cliniques de la pendaison révèlent une rupture de la 3e vertèbre cervicale, un manque d’oxygène au niveau de la paume des mains avec des colorations et des traces de sang glissant sur le cou. Tout le constat s’est déroulé sous le regard médusé des populations vivant aux alentours du bosquet.

L’existence des deux autres cadavres nous a été révélée par le commissaire Salif Sorgho. Il nous a informés que le second cadavre a été retrouvé à Ouaga 2000 et qu’il s’agirait d’un voleur abattu. Le troisième cadavre, quant à lui, a été retrouvé à Boulmiougou mais la police technique et scientifique de Ouagadougou dit ne pas disposer d’éléments sur-le-champ, quant à la cause du meurtre.

Tous les trois corps découverts sont en entier et aucun organe n’a été mutilé. Le directeur régional de la police du Centre, M. Alain Joachim Bonzi est revenu sur la nécessité pour la population de toujours informer à temps les autorités compétentes de telles situations pour éviter toute disparition de traces en rapport avec un crime.

Au moment où nous nous apprêtions à quitter le bosquet de Saaba, le gouverneur de la région du Centre, M. Boureima Bougouma, informé des faits, y a fait un tour.

Ismaël BICABA

Sidwaya

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