Actualités :: Eradication du ver de Guinée en Afrique : 9 pays unissent leurs (...)

Ouagadougou abrite du 27 au 29 mars 2007, la XIIe réunion des coordonnateurs des programmes nationaux d’éradication de la dracunculose ou ver de Guinée sous le thème :"Eradication du ver de Guinée, la dernière ligne droite".

Les pays endémiques du ver de Guinée : Burkina Faso, Mali, Côte d’Ivoire, Ethiopie, Ghana, Niger, Nigeria, Togo, Soudan et leur partenaires veulent éradiquer le ver de Guinée ou la dracunculose d’ici à 2009.

En effet, à l’occasion de la XIIe réunion des coordonnateurs des programmes nationaux pour l’éradication de la dracunculose, ils vont pendant 72 heures réfléchir sur le thème : "Eradication du ver de Guinée, la derrière ligne droite". Cette rencontre qui vient après celle du Niamey, vise entre autres, à faire le bilan des activités déjà menées, les progrès réalisés. Elle permettra également aux participants de discuter avec les partenaires des plans nationaux pour l’année 2007 et formuler des recommandations pertinentes.

Selon les spécialistes, l’Afrique reste le seul continent encore endémique du ver de Guinée. Les programmes d’éradication de cette maladie, appelée maladie du grenier vide, ont été adoptés en 1986 par l’Assemblée mondiale de la santé.

Depuis et selon le représentant de l’OMS au Burkina Amidou Baba Moussa, des progrès remarquables ont été réalisés mais des efforts restent à faire. Au niveau mondial, le nombre annuel de cas de ver de Guinée est passé de 892 926 dans 20 pays en 1989 à 25 018 cas dans 9 pays en 2006. De 1993 à 2007, 180 pays ont été libérés de la transmission locale de la dracunculose.

Au niveau de la région africaine de l’OMS, le nombre de cas annuels de dracunculose est passé de 883 640 cas en 1989 à 4635 en 2006, soit une réduction de 99,47%. Le nombre de pays endémiques est passé de 16 en 1989 à 8 en 2006. De 1998 à 2007, 28 pays ont été libérés de la transmission locale de la dracunculose. Pour Amidou Baba Moussa, "le défi à relever varie selon le niveau d’endémicité des pays.

Pour certains, il s’agira d’accélérer le processus d’interruption de la transmission locale de la maladie, tandis que pour d’autres, il s’.agira du maintien d’une surveillance épidémiologique adéquate afin d’éviter la réintroduction de la maladie à partir des cas importés".

Quant au cas spécifique du Burkina, le pays est passé selon le ministre de la Santé, Alain Yoda, de 42 000 cas à 12 000 en 1992, puis à 30 cas en 2005 et 5 cas dont 2 importés en 2006. Ce succès, le ministre le doit à l’ensemble des acteurs dont l’OMS, UNICEF, Centre Carter/global 2000 et le Corps de la paix américain.

Toutefois, il a reconnu que le Burkina est à la phase la plus délicate en ce sens que le nombre de cas diminuant fortement la maladie a tendance à être banalisée et l’effort financier s’amenuise en conséquence. De ce fait, il a souhaité qu’il y ait toujours une vigilance accrue afin d’éviter une recrudescence de la dracunculose.

Boureima SANGA

Sidwaya

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