A travers la correspondance suivante adressée au Gouverneur de la région du Centre, les travailleurs de l’OST suspendent leurs journées de protestation du 26 mars au 6 avril 2007. Une suspension de deux semaines qui devrait permettre d’apprécier la volonté des autorités de résoudre leurs problèmes.
Monsieur le Gouverneur,
Faisant suite à notre correspondance du 19 mars 2007 relative à la prolongation des journées de protestation des travailleurs de l’Office de santé des travailleurs (OST) du 26 mars au 6 avril 2007, nous avons l’honneur de vous informer d’une suspension de ces journées.
Cette suspension décidée en assemblée générale des travailleurs de l’OST Ouagadougou, Bobo-Dioulasso et Banfora est motivée par la volonté du ministère de la Santé et du Conseil d’administration de l’OST à s’impliquer pour la résolution dans les meilleurs délais de notre préoccupation.
En effet, en assemblée générale le mardi 20 mars 2007, le ministre de la Santé a instruit son conseiller juridique pour nous exprimer sa volonté à aider la Direction générale de l’OST dans la résolution du paiement des sommes dues au titre du reversement des fonctionnaires. Le mercredi 21 mars 2007, la présidente du Conseil d’administration de l’OST et la Direction générale ont réitéré leur engagement pour la résolution du même problème.
Pour toutes ces raisons, les travailleurs ont jugé nécessaire la suspension des journées de protestation. Cette suspension nous permettra d’apprécier la volonté de nos autorités à résoudre cette préoccupation des travailleurs.
Toutefois, si à l’issue de la suspension de deux semaines, rien de concret n’est trouvé pour la résolution satisfaisante du problème, notre syndicat se réserve le droit d’entreprendre des actions pour la satisfaction de la revendication. Tout en vous souhaitant une bonne réception, nous vous prions d’agréer, monsieur le Gouverneur, l’expression de notre haute considération.
Ouagadougou, le 26 mars 2007
Pour le bureau de la sous-section SYNTSHA OST Ouagadougou
Ouédraogo Paul Secrétaire général
L’Observateur
