Actualités :: Destruction des maquis Kundé : Retour sur les lieux

72 heures après les manifestations qui ont secoué la ville le vendredi 16 mars dernier, le calme semblait être revenu dans la capitale burkinabè, Ouagadougou. C’est du moins l’impression que nous avons eue le lundi 19 mars dans la matinée, lorsque nous avons visité les lieux qui ont été les principaux théâtres de la protestation, suite à la mort d’Oumarou Bambo Maré et de Sampadé dit Yella Bancé.

Nous nous sommes d’abord rendus au domicile d’Oumarou Bambo Maré. Les visiteurs continuaient de venir témoigner leur solidarité à la famille éplorée. Sous le hangar bâché, devant la cour, les hommes avaient remplacé les femmes qui y étaient assises le jour de la manifestation, et au milieu desquelles était exposée une mallette supposée être retrouvée chez le présume commanditaire du meurtre, Modibo Maïga.

Les femmes s’étaient donc regroupées à l’intérieur auprès de la veuve et des plus jeunes enfants. "La LIDEJEL (ndlr, Ligne pour la défense de la justice et de la liberté) est venue hier. Ils ont échangé avec la famille et ils nous ont dit de voir un avocat. Pour l’instant, on ne peut rien dire. Il faut l’avis de l’avocat. Nous avons vu Me Bonkoungou, il a dit qu’il allait voir comment il pouvait nous aider...", nous a confié un des fils du défunt.

A leur niveau, le commissaire Sondo et ses hommes continuent dans leurs efforts de recherches. Mais le troisième suspect, Hamadou Zampaligré, est toujours en fuite.

Cap sur le Kundé de la cité An II, un des points chauds de la manif. Vu de l’extérieur, c’est comme si le bar n’avait jamais existé. A la limite si on constate les stigmates de l’incendie, à savoir les gravats et la noirceur de la clôture. "J’y crois pas. C’est le Kundé qui est devenu comme Ça ? C’est pas vrai !...", s’est écrié un passant. A l’intérieur de l’ex-bar dancing luxueux, cinq policiers jouaient aux cartes, assis au milieu des ruines. Pas de photo, ont-ils intimé à notre photographe. Les Kundé des secteurs 28 et 30 eux ont été délaissés, dans un état piteux.

Par Lassina SANOU

Le Pays

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