Le collectif ABI/ASSEO/HAES a organisé, le 10 mars 2007 à la Maison des associations de lutte contre le VIH/Sida (MAS), une conférence publique sur le dépistage familial. La conférence a été animée par la coordonnatrice du Centre d’accueil, de dépistage et d’information (CADI) Madina Traoré. Elle entre dans le cadre de la campagne de sensibilisation de la MAS qui s’est étalée du 7 au 14 mars 2007.
La conférencière, après quelques définitions de concepts, a insisté sur le fait que “tout test de dépistage doit être accompagné d’un conseil pré et post-test” et respecter les principes directeurs de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), notamment les “3C”. Ils stipulent que la confidentialité doit être respecté, le test doit être librement consenti et accompagné de conseils.
En ce qui concerne la famille, le counseling comprend différents aspects incluant le counseling des mineurs ou des jeunes enfants, la manière de se comporter vis-à-vis des membres de la famille vivant avec le VIH/Sida et les précautions à prendre à la maison quand on s’occupe de personne vivant avec le VIH/Sida. La famille étant un “groupe domestique de gens liés ou non par le sang qui vivent ensemble dans le même foyer”, le conseiller va identifier les types de relations qui lient les membres de la famille.
Il doit également avoir à l’esprit que le counseling de famille comprend celui du couple, des enfants et l’éducation à l’hygiène dans les soins. Madina Traoré a par ailleurs, insisté sur la vulnérabilité des femmes “particulièrement exposées à l’épidémie du VIH/Sida”. Cette vulnérabilité est biologique, anatomique, économique et sociale.
Urbain KABORE
Sidwaya
