Il compte parmi les Burkinabè, sinon les Africains les plus heureux, ceux-là à qui Bon Dieu a tout donné et ne refuse jamais rien : d’abord la santé et la longévité ; ensuite la réussite sociale et une grande progéniture ; enfin, l’amour et le respect des autres.
Pour sûr, il est des rares sur cette terre dont la cour, les bureaux et les chantiers ne désemplissent pas, et pour cause : en ce 21e siècle où la vie chère est quotidiennement servie aux enfants d’Adam et d’Eve, il est pour nombre de ses concitoyens la porte de sortie de la crise alimentaire, sinon économique. Il eût été l’homme parfait si son obédience politique et la fureur de ses employés, en retards de paiements, ne le trahissaient pas.
L’homme, qu’on ne présente plus, n’est autre que le vieil El hadj richissime milliardaire, Oumarou Kanazoé, président directeur général de l’entreprise OK. Fidèle parmi les fidèles du Saint-Coran, il se révèle aujourd’hui des plus fervents croyants au dialogue interreligieux et étend ses œuvres de bienfaisance, au-delà de ses coreligionnaires, aux adeptes de la Sainte-Bible.
Les mosquées, les églises, les temples qu’il offre à tour de bras viennent témoigner si besoin en est encore que nous sommes tous du même Dieu et allons vers le même Dieu. N’est-ce pas cette même philosophie qu’il a professée à la faveur du Colloque international des musulmans francophones, tenu au "Pays des hommes intègres", il y a seulement une semaine ?
Ce n’est pas un fait du hasard si son ombre plane sur toutes les organisations, lui président de la Communauté musulmane du Burkina Faso ; président de la Chambre de Commerce, d’Industrie et d’Artisanat du Burkina Faso ; président du Syndicat des entrepreneurs du Burkina Faso ; président du Conseil national du patronat burkinabè ; Consul honoraire du Royaume du Maroc au Burkina Faso et ... nous en oublions.
En tout cas, l’homme rassemble plus qu’il ne divise. D’ailleurs, y a-t-il d’homme parfait dans ce monde ici-bas ? Puisse son message et son credo franchir les frontières de tous les intégrismes et être le ferment d’un Burkina de paix, de solidarité, de prospérité et de justice. Notre Oumarou est-il ce prophète ignoré qui évitera à notre peuple ces conflits fratricides qui rythment la marche du monde ? Inch Allah !
Rabi Mitibkèta
Observateur Paalga
