Après une pause de près de quatre heures, les discussions ont repris mais plus houleuses entre les différents protagonistes de la crise qui secoue actuellement la fédération burkinabè de football (FBF), sous la méditation du président du CNOSB. Si la question financière semble être réglée, les clubs frondeurs insistent et demandent la démission pure et simple de Lazare Banssé.
D’entrée de jeu, Bertrand Kaboré, membre du comité exécutif de la FBF, a de nouveau présenté les excuses de la fédération aux clubs frondeurs. Il a invité les frondeurs à jouer la carte de l’apaisement afin de permettre à Lazare Banssé d’aller au bout de son mandat qui va jusqu’en août 2024.
Malgré les efforts du président du CNOSB, Jean Yaméogo de rapprocher les deux parties, les clubs frondeurs persistent et exigent la démission du président de la fédération burkinabè de football, Lazare Banssé.
Jean Yaméogo a encore demandé aux clubs frondeurs de surseoir à la demande de démission du président Lazare Banssé jusqu’à la fin de la CAN, mais ces derniers disent niet.
Pour eux, il n’y a plus de confiance entre les clubs frondeurs et le comité exécutif de la FBF. <
Ils ont tout de même remercié le président du CNOSB pour ses efforts de médiation qui vont permettre de régler certains points de désaccord notamment les problèmes financiers (retenue de 25% sur les bourses et sur la question des arriérés).
La tension avait commencé à monter dans la salle et d’autres menaçaient de quitter la salle des échanges. Le président du CNOSB avait même menacé de ne plus se porter médiateur dans cette crise. Grâce aux interventions des uns et des autres, le calme est revenu.
Mais finalement, le débat s’est poursuivi et a été clos sans qu’un consensus n’ait pu être trouvé sur la question de la démission de Lazare Banssé. Une nouvelle rencontre d’échanges est prévue le mardi 28 novembre 2023 afin de tenter une nouvelle fois de rapprocher les différents protagonistes.
Mamadou Zongo
Lefaso.net
