ActualitésDOSSIERS :: Insécurité dans la Tapoa : Des habitants de Diapaga manifestent pour réclamer (...)

La commune de Partiaga, située dans la province de la Tapoa, région de l’Est, a été la cible d’une attaque terroriste le dimanche 26 février 2023. Une attaque confirmée par les autorités régionales après une sortie médiatique des ressortissants de la commune qui reprochaient aux autorités de garder le silence sur cette attaque terroriste. Après une journée ville morte observée le mardi 28 février 2023 à Diapaga, les habitants sont sortis ce 1er mars pour manifester en signe de solidarité avec les victimes de Partiaga et contre l’insécurité grandissante, réclamant plus de protection.

Malgré ces différentes sorties, aucun bilan officiel n’a été publié jusqu’à ce mercredi 1er mars 2023. Les rescapés de cette attaque se seraient massivement déplacés vers Diapaga, chef-lieu de la province, selon le témoignage de certains habitants de la ville. Après une journée ville morte observée le mardi 28 février 2023 à Diapaga, les habitants sont cette fois-ci sortis pour manifester en signe de solidarité avec les victimes de Partiaga et contre l’insécurité grandissante, réclamant plus de protection.

Pour comprendre la situation qui prévaut sur place, les conditions d’accueil et de prise en charge des déplacés internes, nous avons joint au téléphone Moumine Sourabié, habitant de la ville de Diapaga et membre du comité d’organisation de la marche.

Pour lui, aucun effort n’a été fait pour l’instant par l’Etat pour accueillir ces déplacés fuyant l’horreur à Partiaga. « Ce sont les organisations de la société civile et des personnes ressources de Diapaga qui se sont organisées pour accueillir ces déplacés depuis le dimanche. Les gens continuent d’arriver. Hier seulement (mardi), nous avons reçu pas moins de 100 personnes », confie-t-il. Il affirme qu’entre 2 000 et 3 000 déplacés ont déjà été accueillis à Diapaga.

A l’en croire, ce sont les populations qui ont cotisé pour la prise en charge de ces déplacés mais cela reste très insuffisant. Selon ses dires, c’est la croix et la bannière dans l’accueil et la prise en charge de ces déplacés. Il s’agit entre autres, du problème d’hébergement, de nourriture, de la prise en charge des maladies, etc. « Il n’y a pas de logements pour les accueillir, les gens dorment dehors. Côté alimentaire aussi, c’est très compliqué. Il y a toujours des gens en brousse qui n’arrivent pas à rejoindre les lieux d’accueil », explique-t-il.

Mamadou ZONGO
Lefaso.net

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