Actualités :: Démographie : Le Burkina Faso veut améliorer davantage le taux (...)

Les acteurs en charge de l’état civil se sont réunis ce mardi 28 février 2023 à Ouagadougou dans le cadre du programme d’appui à la modernisation du système de l’état civil (PAMEC). La cérémonie d’ouverture de l’atelier a été présidée par le secrétaire général du ministère de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité.

Le Programme d’appui à la modernisation du système de l’état civil (PAMEC) a été conçu et mis en œuvre pour soutenir l’application de la Stratégie nationale de l’état civil (SNEC) au Burkina Faso. Les trois composantes principales du PAMEC sont l’amélioration de l’environnement et la gouvernance, le renforcement des capacités des services y compris l’interopérabilité et le soutien à la demande de services.

Cet atelier national de capitalisation et de partage d’expériences constitue un cadre de réflexion afin d’améliorer davantage le système de l’état civil au Burkina Faso. Il s’agit de présenter les acquis, partager les bonnes pratiques, prendre en compte les nouveaux défis dont l’enregistrement des naissances au sein des personnes déplacées internes (PDI).

Sié Edgar Sou, secrétaire général du MATDS

Le partage de ces expériences, approches ou démarches méthodologiques permettrait d’apprécier les bonnes pratiques qui sont des expériences réussies, capitalisables, duplicables dans une perspective de durabilité, pour contribuer à renforcer le système de l’état civil notamment l’enregistrement des naissances.

Comme acquis, le projet a permis le renforcement de la collaboration entre les services de santé et les services d’état civil, le renforcement des capacités de 934 acteurs de l’état civil, l’amélioration des coûts d’accès aux services d’état civil, l’amélioration de l’enregistrement des naissances dans les délais légaux, l’amélioration de l’accès plus large aux services d’état civil par les populations les plus éloignées.

Le présidium lors de la cérémonie d’ouverture de l’atelier

Il y a aussi l’érection de 199 formations sanitaires en Centres secondaires d’état civil (CSEC) dans les districts sanitaires de la région du Nord, l’appui des tribunaux départementaux pour la tenue d’audiences foraines ayant permis de délivrer 14 512 jugements déclaratifs d’actes de naissance chez les enfants de moins de 5 ans, l’implication des leaders communautaires dans la mobilisation sociale pour l’enregistrement des naissances, la mise en place de cellules communautaires de protection de l’enfance, la mise en place des équipes mobiles afin de faciliter l’enregistrement des naissances dans les délais légaux, etc.

Pour Sié Edgar Sou, secrétaire général du ministère en charge de l’administration territoriale, les déclarations des naissances et les difficultés rencontrées varient d’une région à une autre. Par conséquent, cet atelier permettra aux différents acteurs de partager leurs expériences afin d’améliorer le taux des déclarations des naissances. Dans le contexte actuel marqué par la crise sécuritaire et son lot de déplacés internes, Sié Edgar Sou ajoute que cet atelier permettra de prendre en compte les enfants déplacés internes qui risquent de ne pas avoir d’actes de naissance.

Sam Joseph Dabiré, directeur pays d’EDUCO Burkina-Niger

Sam Joseph Dabiré est le directeur pays de l’ONG EDUCO Burkina-Niger, partenaire de mise en œuvre de ce programme. Pour lui, il s’agit de mettre en commun les différentes expériences, voir les acquis, les insuffisances et déterminer les différentes perspectives afin d’atteindre les objectifs fixés. Selon lui, malgré les difficultés rencontrées, de belles réalisations ont pu être faites. « Les indicateurs en matière d’état civil notamment l’enregistrement des naissances dans les délais légaux se sont améliorés significativement, atteignant un bond de 50% dans la région du Nord », soutient-il.

Christian Solofo, représentant de l’UNICEF

Pour Christian Solofo, représentant de l’UNICEF à l’ouverture de cet atelier, le soutien de l’organisme onusien à ce programme répond aux principes et valeurs qu’il défend. Il s’agit notamment de la question des enfants, le droit à l’identité, etc. Il rassure que l’UNICEF s’engage à accompagner le gouvernement burkinabè pour l’amélioration de l’enregistrement des naissances.

Les participants à cet atelier

Ce programme qui couvre les 13 régions du pays a été cofinancé par l’Union européenne et l’UNICEF.

Mamadou ZONGO
Lefaso.net

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