Actualités :: Condylome génital : Les personnes sexuellement actives sont les plus à (...)

Le condylome génital est une IST qui se transmet par des relations sexuelles vaginales, anales ou orales non protégées ou encore par contact physique comme une poignée de main ou des accolades. Dans cet article, le Pr Charlemagne Ouédraogo, gynécologue-obstétricien, donne des conseils pour reconnaître les signes de cette IST et les complications qui en découlent.

Un homme ou une femme vient en consultation pour une gêne ou des lésions au niveau de l’appareil génital. Le Docteur découvre une lésion et le diagnostic révèle un condylome génital ou verrue génitale. Il s’agit d’une Infection sexuellement transmissible (IST) fréquente pouvant engendrer des complications sur la vie sexuelle et affective de la personne infectée. Un traitement peut aider à soulager le malade mais le virus reste latent dans le corps.

Le condylome génital encore appelé verrue génitale est défini comme une petite excroissance sur les parties génitales causée par une IST. C’est le papillomavirus humain qui est responsable de cette infection qui est d’ailleurs courante. Le condylome génital se transmet par des relations sexuelles vaginales, anales ou orales non protégées ou encore par contact physique comme une poignée de main ou des accolades. Il apparaît une petite excroissance sur les organes génitaux mais qui n’est pas un cancer.

Les symptômes courants sont les démangeaisons vaginales, les démangeaisons autour de l’anus ou la sensation de brûlure sur la peau.
Chez l’homme, le condylome se développe sur le gland, le frein, le prépuce, l’orifice urinaire donnant un aspect de « crête de coq », autour de l’anus, à l’intérieur du rectum.

Chez la femme, le condylome se développe sur la vulve, le périnée, les grandes lèvres, les petites lèvres, sur la région périnéale. Les condylomes peuvent se manifester plusieurs années après la contamination. Les verrues génitales peuvent être roses, blanches, grises ou brunes.

Le diagnostic se fait par l’examen à l’oeil nu et un examen gynécologique complet surtout chez la femme. Les personnes qui sont sexuellement actives, qui ont plusieurs partenaires sexuels, qui n’utilisent pas les préservatifs, qui ont déjà une IST, qui ne sont pas vaccinées contre le papillomavirus sont les plus à risque.

Lorsque les condylomes sont visibles, ils peuvent entraîner une gêne, une honte, une souffrance chez la personne qui en souffre. La femme qui en souffre peut avoir des saignements lors des rapports sexuels, des démangeaisons ou de l’inconfort. L’homme également va ressentir de l’inconfort.

Non ou mal traité, le condylome peut évoluer vers des complications génitales. Le traitement permet de soulager la personne mais n’élimine pas le virus.
On peut prévenir le condylome en ayant une vie sexuelle responsable, en se protégeant lors des rapports sexuels, en se vaccinant contre le papillomavirus human.

Devant les signes ci-dessus, il faut aller en consultation rapidement.

Pr Charlemagne Ouedraogo
gynécologue, Obstétricien

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