Actualités :: Burkina/Transition : « Nous ne savions pas qu’organiser une conférence de (…)

Quelques heures après l’interpellation suivie de l’audition de son président, Bala Alassane Sakandé, le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP, ex-parti au pouvoir) réagit à travers ce communiqué, ci-après, parvenu à notre rédaction.

Communiqué de presse

Le Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP) communique à l’intention de ses militants, de l’opinion nationale et internationale sur ce que le parti a vécu dans la journée du dimanche 27 mars 2022.

Dans la matinée du dimanche 27 mars 2022 nous avons appris l’interpellation du président du parti, le Camarade Alassane Bala SAKANDE par la gendarmerie nationale.
Suite à une réunion de crise du comité permanent, il a été décidé de :
constituer un avocat à ses côtés pour toute fin utile ;

constituer une délégation pour se rendre à la gendarmerie.
Ont fait partie de cette délégation : le premier vice-président le Camarade Clément SAWADOGO, les membres du secrétariat chargé des affaires juridiques du parti,
du secrétariat chargé des affaires sociales et du secrétariat chargé des questions électorales.

Il ressort des éléments en notre possession ce qui suit :

1. Il est reproché au président du parti d’avoir organisé une conférence de presse qui constituerait un activisme politique débordant du parti ;

2. Il est reproché au président du MPP d’avoir dans ses propos réaffirmé sa position sur le caractère républicain de l’armée ;

3. Il lui a également été reproché d’être à l’origine des écriteaux en ville exigeant la libération du président Roch Marc Christian KABORE.

Au regard de l’ensemble de ces éléments, ses avocats ont voulu savoir si une mesure de garde à vue est prise pour la détention du Président SAKANDE. Aucune réponse n’a pu leur être donnée.

C’est sous le coup de 19h17 minutes, qu’il a été finalement autorisé à regagner son domicile.

Nous ne savions pas qu’organiser une conférence de presse tomberait sous le coup des activités dites débordantes, en conséquence le MPP demande aux autorités de bien vouloir définir le contenu de ce que renferme cette notion par un dispositif législatif approprié afin de situer tout le monde sur la question. Au demeurant la Constitution ayant été rétablie nous ne voyons sur quelle disposition légale cette notion repose. S’il y a des restrictions aux mouvements et activités des partis politiques il sera indiqué que cela soit porté à la connaissance tous.

Le Secrétariat à l’information et à la communication

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