Actualités :: Corruption au Burkina : L’ASCE-LC rédige une stratégie nationale pour mieux (...)

L’Autorité supérieure de contrôle d’Etat et de lutte contre la corruption (ASCE-LC), avec l’appui du PNUD, organise du 26 au 30 juillet 2021 à Koudougou, un atelier pour l’élaboration d’une stratégie nationale de prévention et de lutte contre la corruption au Burkina Faso.

Elaboration d’un plan d’action, élaboration d’un dispositif de mise en œuvre et de suivi-évaluation, la détermination du mécanisme de financement ainsi que l’analyse des risques et format de la gouvernance de la stratégie, et l’élaboration du premier draft de la stratégie nationale de lutte contre la corruption sont, entre autres, les objectifs poursuivis durant les cinq jours de travaux. Ce, dans le but de renforcer les moyens de prévention et de répression de la corruption au Burkina Faso.

Divers acteurs réunis pour élaborer la stratégie de lutte contre la corruption

Le "pays des hommes intègres" connait de plus en plus un recul dans le classement des pays les moins corrompus. En effet, selon l’indice de perception de la corruption (IPC) de Transparency International, le Burkina Faso est passé de 85e en 2019 à 86e en 2020 au rang mondial. Cette montée de la corruption ces dernières années s’expliquerait, selon le rapport de 2019 du REN-LAC, par « le manque d’engagement et d’exemplarité de l’exécutif, mais aussi par l’impuissance des structures de contrôle de l’Etat face à la gangrène que constitue la corruption ». Ce rapport d’enquête suggère une prise de sanctions dissuasives contre les personnes épinglées par les actes de corruption mais aussi appelle l’exécutif à donner le bon exemple et à améliorer les conditions de vie et de travail des agents publics.

Des leçons de l’échec de la politique nationale anti-corruption

Aux dires de Mamoudou Drabo, contrôleur d’Etat et représentant du contrôleur général d’Etat, cette stratégie ne serait pas la première ; une politique était mise en œuvre pour lutter contre ce phénomène mais s’est soldée par un échec. « On a eu une politique nationale de lutte contre la corruption de 2006 à 2013. Elle a été renouvelée et est arrivée à terme en 2016. La leçon que nous tirons de l’échec de cette politique, c’est qu’elle n’a pas été inclusive et participative, alors que les partenaires de ce genre de politique c’est toute la société », indique-t-il.
Pour lui, cette nouvelle stratégie qui est en train de voir le jour, sera fondée sur deux dimensions essentielles que sont le renforcement institutionnel et la prévention, et la répression de la corruption.

Mamoudou Drabo, contrôleur d’Etat

L’élaboration de cette stratégie nationale de prévention et de lutte contre la corruption au Burkina Faso bénéficie de l’apport technique et financier du PNUD à travers son programme Cohésion sociale, sécurité et État de droit (COSED) sur financement de la Suède.
En rappel, la première phase de l’élaboration de cette stratégie a consisté à faire un diagnostic pour connaître l’état du problème de la corruption, la forme sur laquelle elle sévit et les secteurs d’activité vulnérables qu’elle affectent, en vue de solidifier les axes stratégiques de cette politique.

Pour que la stratégie soit efficace…

Selon Mamoudou Drabo, pour que cette stratégie donne des résultats significatifs, il faudrait qu’elle entraîne une mobilisation générale de tous les compartiments de la société que sont le privé, le public, la société civile, la chefferie traditionnelle, les religieux et les politiques. [ Cliquez ici pour lire l’intégralité ]

Prince Omar
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