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Tanwalbougou : La grande muette doit sortir de son mutisme

5 juillet 2020, 20:37, par S.M.

Si dans une localité l’on retient un nombre de personnes, et de ce nombre initialement retenu l’on effectue un tri pour en faire deux groupes distincts auxquels il est appliqué des sorts différents, il y a très certainement des raisons ’évidentes’. Il est indispensable de pouvoir dire à l’opinion les raisons qui ont prévalu au traitement différencié des deux groupes. Le silence, le manque d’information et/ou l’insuffisance d’information, ouvrent les boulevards à toutes les interprétations / déductions / supputations possibles, à tort ou à raison. Et c’est ce qui, précisément, pourrait nous conduire là où nous voulons de toute évidence éviter d’arriver. Et là, les forces du mal auront réussi la prouesse de nous amener à faire le sale boulot à leur place : ’nous rentrer dedans’, et il ne leur restera qu’à se tenir à bonne distance et s’occuper des ’rescapés’. En mai 2019, je publiais un post, suite à une série d’événements malheureux : " Quand des événements malheureux surviennent, il est souhaitable que nous prenions le temps qu’il faut pour chercher à comprendre tous les contours de l’affaire, mais aussi les implications à court, moyen et long termes de chacune des options possibles de recherche de solution. Ce qui n’implique pas que les autorités compétentes, avec le concours des structures habilitées, ne doivent pas prendre urgemment des mesures conservatoires et des dispositions qui siéent pour éviter l’aggravation de la situation ou d’autres dérapages.
Ceci dit, nous gagnerons tous à œuvrer pour le renforcement de l’État de droit, en accompagnant nos autorités pour que force reste à la loi, en évitant la tentation de se rendre justice soi-même. Aucune composante communautaire de notre pays de peut être majoritaire dans toutes les localités du Burkina Faso. Si toute une communauté doit être prise pour cible parce qu’un de ses membres a commis (ou aurait commis) une bavure, ce serait un précédent fâcheux et dangereux pour toute la nation.... Quand force reste à la loi, aussi bien le faible et le pauvre que le fort et le riche, vivront dans la quiétude parce qu’il existe des structures de confiance auxquelles chacun peut faire recours pour faire respecter ses droits.