Covid-19 : La galère continue pour les tenanciers de boîtes de nuit

J’ai fait le tour de presque toutes les capitales des pays de l’Afrique de l’Ouest, mais, je n’ai pas vu une Ville-Maquis comme Ouagadougou. Même Abidjan qui est une ville animée est mieux organisée dans ce domaine que Ouagadougou. Un maquis à ciel ouvert. On pourrait même dire que Ouagadougou est un Bar dans lequel on trouve des habitations, des services, des routes et des écoles. Et ce n’est pas seulement à Ouagadougou seulement. Allez-y dans les villages qui sont autour de Ouagadougou, 80% de la population non musulmane (hommes et femmes) se réveillent dans l’alcool et dorment dans l’alcool. Est-ce qu’on peut développer un pays avec ça ?

Comme les internautes l’ont dit avant moi, cet état de fait n’honore pas notre pays et ne prépare pas un avenir meilleur. Ceux qui profitent de la prolifération des maquis et boîte de nuit, c’est bien sûr la BRAKINA et autres société et producteurs et de commercialisation de boissons. On me dira que les maquis et bars font vivre des familles et patati patata et que l’Etat perçoit l’impôt. Mais, ce que perd le pays est plus que ce qu’il gagne. On ne peut pas préparer l’avenir d’un pays dans l’alcool. On fini par avoir un peuple soulard et malade qui ne sait pas ce qu’il fait ni ce qu’il veut et incapable de réfléchir pour développer un pays. C’est peut-être ce qui explique cela.

Allez-y à Accra, vous ne verrez pas ce désordre. A notre avis, les autorités doivent réfléchir pour règlementer tout cela avant qu’il ne soit trop tard.