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Racket sur l’axe Niamey-Ouagadougou : L’argent d’abord, la sécurité on verra !

24 janvier 2020, 08:45, par Kelquekakounkan

Sur le territoire burkinabè, le premier arrêt s’effectue au poste de la gendarmerie nationale de Seytenga. C’est la même procédure qu’en territoire nigérien, sauf qu’ici, les Burkinabè paient 1000 et les autres 2000 FCFA. C’est à croire que les forces de l’ordre de part et d’autre ont signé une entente conjointe de racket. Les passagers embarquent pour la suite du trajet mais à 300 mètres à peine, ils redescendent.
Cette fois-ci, c’est un poste de contrôle de la police. A l’intérieur de leur maisonnette, deux policiers soutirent 2000 FCFA à chaque passager. Et lorsqu’on leur tend un billet de 5000 ou de 10.000 FCFA, un ‘’flic’’ à coté est chargé de faire rapidement la monnaie. L’organisation est bien cadencée. Dans ce poste, les deux agents n’ont pas le temps de vérifier les identités, le document présenté leur permet de faire la différence entre une Carte nationale identité burkinabè (CNIB) et une autre pièce d’identité.
Pendant que d’autres défendent l’intégrité du territoire au péril de leur vie, d’autres préparent leur retraite à travers les rackets.Mais on est où là ?


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