Politique au Burkina : Les femmes très peu représentées
2 juin 2017, 10:49, par sidwaya gomis sorgho
Je serais du même avis que le Gondwanais, je serais même contre cette idée de vouloir établir des quotas femmes/hommes sur les listes de candidature aux législatives ou aux municipales.
Ce n’est pas pertinent que ce soit à la faveur d’une loi que les femmes se retrouvent aux premières places sur les listes de candidature aux législatives ou aux municipales. C’est une question de compétence d’abord et avant tout. ça ne gênerait personne que les cinq 1ères places sur les listes de candidature des partis politiques soient toutes occupées par des femmes si effectivement elles en ont les capacités. Inversement si aucune militante de parti politique ne se montre capable de figurer parmi les cinq 1ères places sur les listes de candidature il ne faut pas en vouloir aux partis. ça viendra sans doute avec le temps.
Comparaison n’est pas raison mais je ne peux m’empêcher de penser à ce que faisait une grande école d’ingénieur depuis les années 1994 jusqu’à une date récente : pour accéder à cette école il fallait passer un concours très sélectif. Conséquence après plusieurs années d’existence de l’école on s’est rendu compte que le nombre de femmes dans ce corps d’ingénieur est très très faible par rapport à celui des hommes. Alors pour "corriger" cette situation, à partir des années 1994 l’école a institué ce qu’elle a appelé bourse féminine pour donner une seconde chance aux candidates qui auraient échoué au concours mixte. Ainsi donc beaucoup de femmes se retrouvaient à l’école pas parce qu’elles sont classées parmi les meilleurs candidats au concours mais parce qu’elles ont eu une seconde chance qui leur était réservée. Résultat : le constat a été fait que même si elles arrivaient à finir la formation, par la suite très peu d’entre elles exerçaient effectivement le métier. Elles portent le titre sans être capable d’exercer véritablement le métier : ainsi donc l’objectif recherché à travers ces bourses dites féminines n’est pas atteint.
Quand les femmes sauront se battre pour faire de la politique et la bonne elles seront bien placées sur les listes des partis politiques. En attendant, elles doivent apprendre à se battre pour ça et non à se battre pour faire voter des lois qui les favorisent.
Eh : combien y a t-il de femmes Sg de syndicat de travailleurs au Burkina ?
leFaso.net
Je serais du même avis que le Gondwanais, je serais même contre cette idée de vouloir établir des quotas femmes/hommes sur les listes de candidature aux législatives ou aux municipales.
Ce n’est pas pertinent que ce soit à la faveur d’une loi que les femmes se retrouvent aux premières places sur les listes de candidature aux législatives ou aux municipales. C’est une question de compétence d’abord et avant tout. ça ne gênerait personne que les cinq 1ères places sur les listes de candidature des partis politiques soient toutes occupées par des femmes si effectivement elles en ont les capacités. Inversement si aucune militante de parti politique ne se montre capable de figurer parmi les cinq 1ères places sur les listes de candidature il ne faut pas en vouloir aux partis. ça viendra sans doute avec le temps.
Comparaison n’est pas raison mais je ne peux m’empêcher de penser à ce que faisait une grande école d’ingénieur depuis les années 1994 jusqu’à une date récente : pour accéder à cette école il fallait passer un concours très sélectif. Conséquence après plusieurs années d’existence de l’école on s’est rendu compte que le nombre de femmes dans ce corps d’ingénieur est très très faible par rapport à celui des hommes. Alors pour "corriger" cette situation, à partir des années 1994 l’école a institué ce qu’elle a appelé bourse féminine pour donner une seconde chance aux candidates qui auraient échoué au concours mixte. Ainsi donc beaucoup de femmes se retrouvaient à l’école pas parce qu’elles sont classées parmi les meilleurs candidats au concours mais parce qu’elles ont eu une seconde chance qui leur était réservée. Résultat : le constat a été fait que même si elles arrivaient à finir la formation, par la suite très peu d’entre elles exerçaient effectivement le métier. Elles portent le titre sans être capable d’exercer véritablement le métier : ainsi donc l’objectif recherché à travers ces bourses dites féminines n’est pas atteint.
Quand les femmes sauront se battre pour faire de la politique et la bonne elles seront bien placées sur les listes des partis politiques. En attendant, elles doivent apprendre à se battre pour ça et non à se battre pour faire voter des lois qui les favorisent.
Eh : combien y a t-il de femmes Sg de syndicat de travailleurs au Burkina ?