Accueil > ... > Forum 722146

Situation nationale : Les organisations de la société civile dénoncent une tentative de contre-révolution

5 février 2015, 18:35, par Sidpasata Veritas

Internaute n° 4 tu dis que les "militaires sont nos frères ils ont les mêmes droit que tous les Burkinabès". Internaute N°7 partage aussi ton idée et je me demande s’il ne s’agit pas de la même personne. Il faut savoir que les militaires portent les armes et leur métier est d’exercer la violence. C’est pour maitriser cet usage civilisé de la violence qu’il est interdit à l’armée d’entrer dans les débats politiques et syndicaux, qui ne doivent être que des débats d’idées. Les militaires doivent simplement obéir à la chaine de commandement ; ce qui permet de maîtriser une utilisation raisonnable de la violence qui est leur métier pour imposer le droit et la justice aux violents dans la société. Donc les civils et les militaires n’ont pas les mêmes droits ni les mêmes disciplines ou devoirs.
Oui, le civils ont le droit de manifester mais pas les militaires : c’est pour cela qu’on appelle l’armée "la grande silencieuse". On lui donne toute les forces mais on lui retire le droit de prendre toutes les libertés. Le militaire qui ne veut pas respecter cette logique militaire, qu’il quitte l’armée, pour être libéré de ce devoir de réserve. Les troupes ne commandent pas, elles exécutent les ordres des chefs, dans discuter, sauf s’il s’avère l’ordre en question sort du rôle de défense et protection de la nation et du territoire. Dans une armée républicaine digne de ce nom, il est normal que le militaire refuse d’obéir à son chef qui demande de tirer sur une foules de citoyens manifestants pacifiquement. C’est ce qu’on appelle l’objection de conscience. Peu importe que ces citoyens aient raison ou pas, les armes de la nation comme les militaires de l’armée nationale n’ont pas à prendre parti dans les débats politiques et syndicaux. Ils doivent juste protéger par la force les biens et les personnes. Voilà les règles en démocratie : tous les citoyens (militaires ou civils) sont égaux devant la loi, mais dans leurs fonctions respectives, ils n’ont pas les mêmes droits (traitements) et les mêmes devoirs (obligations).
En claire, ce RSP a tort de manifester ainsi. Aucun citoyen n’a d’ailleurs le droit d’empêcher le conseil des ministres de siéger, surtout pas pour les faux-alibis évoqués par les membres du RSP.
ET QU’IL SOIT CLAIR POUR LES TÊTES-BRULÉES QUE CELUI QUI FAIT UN COUP D’ÉTAT A NOTRE TRANSITION NATIONALE, NE GOUVERNERA PAS, MAIS DEVRA POURRIR EN PRISON : TROP DE CLÉMENCE NUIT A LA CLÉMENCE.


LeFaso.net
LeFaso.net © 2003-2023 LeFaso.net ne saurait être tenu responsable des contenus "articles" provenant des sites externes partenaires.
Droits de reproduction et de diffusion réservés