> Côte d’Ivoire : Ainsi, Soro a cédé à la tentation !

Toutes les réactions des internautes, le plus souvent à la suite des écrits de la presse publiés sur le site Faso.net, font la pat belle à "l’atellage Gbagbo - Soro". Chose tout à fait compréhensible pour l’heure, étant donné l’urgence qui consiste à spéculer sur les conséquences pour la Côte d’Ivoire. Cependant, des questions restent en suspens, notamment en ce qui concerne les conséquences pour la sous région dont le Burkina Faso, jusque là considéré comme arrière base des rebelles. Il est évidet que la paix ne sera que bénéfique pour tous. Mais au-delà ? Qu’est-ce qui explique que le Burkina puisse parvenir à une solution qui n’a pu être trouvée par plus férues qu’elle en matière de diplomatie comme l’ONU, la commauté européenne, l’Union Africaine et j’en passe et des meilleurs ? Sommes-nous à un tournant de l’histoire où seuls les africains seront à même de résoudre leurs propres problèmes ? De façon directe, que dire de la prestation du président burkinabé ? Qu’a t-il pu faire de plus que ses aînés tels que Bongo ou MBeki pour arriver à un tel résultat ? Certes, il est encore tôt pour évaluer les avancées d’une telle démarche à tous points de vue. Toutefois, à y voir de près, la réussite de ce compromis dépendra de plusieurs fateurs : la capacité du président burkinabé à pouvoir peser sur les 2 principaux acteurs, dont on sait qu’il est le menteur pour l’un (Soro) ; un autre facteur sera à mettre au crédit de Gbagbo, à savoir profiter de la situation pour rétablir son autorité sur l’ensemble du pays et user par la même occasion son premier jusqu’aux hypothétiques élections et le battre s’il venait à se présenter à partir du bilan de son mandat de premier ministre. L’exemple de Mitterant et Chirac et celui Chirac et Balladur sont très édifiants.